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Commentaire de easy

sur Crépuscule et fatigue de la civilisation


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easy easy 26 septembre 2009 12:42


Le diable étant dans le détail, chipotons.

Le crépuscule est le moment qui précède le lever du soleil ou qui succède à son coucher. A ces deux moments là, les rayons du soleil ne nous touchent plus, ils ne touchent que le ciel qui nous éclaire alors par diffusion.

Comme ici Bernard cherche à nous démontrer la fin de notre civilisation, il a utilisé crépuscule au sens du coucher, de fin du jour, de fin de l’été, de l’entrée dans La Grande Nuit après son Grand Soir à la Nicolas Fouquet.

Mais comme si les mots contenaient toujours un sens caché, un ressort mystérieux permettant de tout chambouler, son crépuscule qu’il voulait apocalyptique offre malicieusement quelque chose de vespéral, de printanier.

Fatigue pareil. Si on peut voir dans ce mot ; l’Ultime Fatigue, on peut aussi bien voir celle qui annonce le sommeil du juste et non celui du fautif.

Quant à la photo d’AV lui a choisie, elle montre donc un coucher ou un lever de soleil et non un crépuscule, ce qui constitue encore une malice contra-riante de plus.

Y figure un voilier de tourisme.

J’imagine que le photographe qui avait pris cette photo y voyait quelque chose de beau. Mais il se trouve qu’un voilier de tourisme représente un comble de pollution. Certes, il avance surtout à la voile et ne fait pas de bruit, mais pour le fabriquer et pour l’acheter, il faut massacrer pas mal d’hectares de Planète Bleue.


Les voiliers ont bonne presse. Je n’ai encore jamais vu quiconque s’en prendre à eux. Ils représentent pourtant le paradigme du gâchis. Disons qu’ils jouent un peu le rôle de nos antidépresseurs. Nous cherchons le calme sur l’eau parce que nous nous sommes trop énervés sur terre.

La voile est une médication fort coûteuse. L’inox, très présent sur un bateau, contient 17 % de chrome, 10 % de Nickel, et encore du Molybdène, toutes choses fort coûteuses sur tous les plans, dont le plan écologique.
Quant à la résine de polyester...

Et de même que la terre est polluée de bitume et de parkings, le littoral est pollué des ports de plaisance qui n’ont rien, vraiment rien de charmant.

Comme quoi, comme dit Bernard, tout est qestion de lentilles ou de focale.













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