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Accueil du site > Tribune Libre > Crépuscule et fatigue de la civilisation

Crépuscule et fatigue de la civilisation

Atmosphère étrange en cette rentrée bizarrement calme sur le plan social. Les médias sont occupés par une valse des ego. On s’invective et on accuse les uns et les autres. Les médias servent de tribunal offert à tous ceux qui se sentent affligés, bafoués, insultés, diffamés. Quelques exemples notoires. Villepin placé à une des journaux après son arrivée à la hussarde quand le procès Clearstream débuta, puis de nouveau sous les feux de la rampe après un maladroit lapsus de Sarkozy. Ceux qui se prennent pour de fins analystes anti-sarkoziens verront un calcul alors que la réalité est tout autre et que le président n’a pas su contrôler ses affects et s’est littéralement décomposé face à deux journalistes pas vraiment foudres de guerre. Alain Duhamel en personne a remarqué cette fatigue du président qui, en nerveux caractériel qui se respecte, a passé un saxo à Arlette après avoir sermonné son ministre Bernard pour un motif qu’on ignore et qui du reste est sans importance. Mireille Dumas reçoit Julien Dray, largement servi par les médias pour défendre son honorabilité, avec un livre à la clé. On imagine aisément la frustration du citoyen qu’on met en examen et qui doit comme tout quidam se payer un avocat sans avoir le loisir d’être invité dans les médias pour défendre son innocence. Dray innocent ? La justice le dira. Dray coupable d’omniprésence dans les médias ? Non, ce sont les médias qui sont coupables d’utiliser le temps de cerveau au profit des vampires. Giscard aura droit à un énième quart d’heure de célébrité en présentant son roman chez FOB. La littérature en sortira grandie. On s’invective, Matthieu Kassovitz accusé d’être un Faurisson ou un Goebbels. La morale en sortira grandie. Fillon sermonne les médecins qui ne veulent pas se faire vacciner, la santé en sortira grandie. L’ironie, eh oui !

La société française marque le pas et montre les signes d’une civilisation fatiguée. Enfin, tout dépend sur quel segment de la société l’objectif équipé de lentilles conceptuelles effectue sa mise au point. Dans toutes les civilisations et de tous temps il y eut des signes crépusculaires et des individus magnifiés par une grâce conquérante, capables de tirer leur épingle du jeu, à défaut de donner à la société le meilleur de leur cœur. En chaque homme sommeille le bienfaiteur et le profiteur, le juste et l’assassin. Où en sommes-nous ? Les Etats-Unis et le Japon sont fatigués. L’Europe n’en parlons pas. La Chine est fatiguée avant d’avoir percé comme grande civilisation post-moderne. Le monde est fatigué mais il s’active parce que la technique s’offre aux activistes, aux managers, nouvelles figures de la métaphysique. Cette fatigue inscrite comme tendance recèle quelques conclusions liées à la raison et la vérité. Aristote a écrit des pages éclairantes dans le livre VI de l’Ethique. Marx aussi. Et puis pourquoi fatiguer le lecteur avec une glose de ces pages qu’il ne lira pas parce qu’il est lui-même fatigué. Peut-être que les deux pilotes qui se sont crachés avec leur Rafale étaient aussi fatigués. Rien de neuf, le sociologue Alain Ehrenberg avait analysé la fatigue d’être soi il y a plus d’une décennie. Sans doute, la fatigue a-t-elle un rapport avec l’aliénation des citoyens du monde qui ne savent pas pourquoi ils sont dans cette société, travaillant pour payer des impôts et accéder à un niveau matériel qui ne les satisfait pas et ne comble pas leurs aspirations que leur cerveau ne sait pas sécréter parce que le psychisme est par essence l’instance subissant cet état de fatigue généralisée qui plombe l’atmosphère ambiante en cette rentrée 2009.

Il est difficile de capter avec vérité une torpeur généralisée. A la figure des gens que le psychisme capte se mélangent les humeurs personnelles. La torpeur et la lourdeur sont pourtant présentes, surtout dans les médias et aussi dans la rue pour les antennes qui captent. On pressent cette fin crépusculaire de civilisation, ce théâtre des âmes morbides venues par convenance s’épancher sur un plateau médiatique, ces intellectuels pleurnicheurs comme Frédéric Lordon, ces agacés du bulbe squattant le standard de France Inter, et toujours, ces quelques individus plus rayonnants semblant épargnés par le marasme contemporain. Mais qui sait si ces atmosphères ne sont pas aussi favorisées par les énergies de l’équinoxe d’automne. Les secousses cosmo-telluriques sont plus certaines que les prédictions d’Elisabeth Tessier. Dont le directeur de thèse Maffesoli a obtenu une promotion avec d’autres, ce qui a suscité la fronde des membres de la section 19 du CNU. Ce détail semble déplacé un peu comme un passage du coq à l’âne dans un tunnel du Nord-Ouest. Détrompez-vous, ce détail est bien plus essentiel que tout ce que vous pouvez penser. Car il évoque aussi les ressorts indirects de la fatigue. Quand un vampire vous pompe le sang, vous devenez anémique. Il se trouve que des individus bien placés dans les rouages de la société se comportent comme des vampires. Voilà un élément clé et crucial de ce questionnement sur la fatigue. Les vampires sont dans toutes les administrations, les institutions, les banques, expliquant pour une bonne part les raisons de cette société anémiée dans laquelle les gens se sentent dépossédés des leviers pour se donner et donner leurs tripes au service du bien public. On connaît deux recalés socialistes des élections qui ont monté leur société de conseil et qui bien évidemment, ne vont pas affronter la loi du marché mais se positionner sur l’argent des structures collectives. Sorel avait raison, les socialistes sont des capitalistes refoulés. Il est bien plus facile de pomper l’argent public. Avec comme résultat d’anémier la société en asséchant les moyens pour ceux qui ont du cœur à revendre. C’est maintenant plus clair. On comprend pourquoi nos sociétés merdent. La bourgeoisie est morbide. L’anti-bourgeoisie est destructive. Par-dessus se dessine la ligne de civilisation pour l’instant invisible, sauf aux vigies du temps.


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16 réactions à cet article    


  • herve33 26 septembre 2009 12:32

    @l’auteur

    ce théâtre des âmes morbides venues par convenance s’épancher sur un plateau médiatique, ces intellectuels pleurnicheurs comme Frédéric Lordon

    Visiblement , F Lordon est sans aucun doute , l’un des seuls intellectuels qui aient compris quelquechose à la crise , et surtout donnent les moyens d’en sortir. Je voie pas en quoi , il ferait partie de ce théatre morbide dont vous parlez . Le spectacle morbide , c’est plutot ce G vain où les dirigeants tente de vendre le redémarrage d’un capitalisme mort vivant d’avant la crise , comme unique porte de sortie , chacun sait que cela ne marchera pas

    On ressent une fin crépusculaire de civilisation , selon vous , la vérité c’est que la sortie de la crise de civilisation que nous connaissons se fera pas tant que cette oligarchie politico financière sera au pouvoir . Il faudra malheureusement un grand effondrement pour que des solutions nouvelles soient envisagées .


    • easy easy 26 septembre 2009 12:42


      Le diable étant dans le détail, chipotons.

      Le crépuscule est le moment qui précède le lever du soleil ou qui succède à son coucher. A ces deux moments là, les rayons du soleil ne nous touchent plus, ils ne touchent que le ciel qui nous éclaire alors par diffusion.

      Comme ici Bernard cherche à nous démontrer la fin de notre civilisation, il a utilisé crépuscule au sens du coucher, de fin du jour, de fin de l’été, de l’entrée dans La Grande Nuit après son Grand Soir à la Nicolas Fouquet.

      Mais comme si les mots contenaient toujours un sens caché, un ressort mystérieux permettant de tout chambouler, son crépuscule qu’il voulait apocalyptique offre malicieusement quelque chose de vespéral, de printanier.

      Fatigue pareil. Si on peut voir dans ce mot ; l’Ultime Fatigue, on peut aussi bien voir celle qui annonce le sommeil du juste et non celui du fautif.

      Quant à la photo d’AV lui a choisie, elle montre donc un coucher ou un lever de soleil et non un crépuscule, ce qui constitue encore une malice contra-riante de plus.

      Y figure un voilier de tourisme.

      J’imagine que le photographe qui avait pris cette photo y voyait quelque chose de beau. Mais il se trouve qu’un voilier de tourisme représente un comble de pollution. Certes, il avance surtout à la voile et ne fait pas de bruit, mais pour le fabriquer et pour l’acheter, il faut massacrer pas mal d’hectares de Planète Bleue.


      Les voiliers ont bonne presse. Je n’ai encore jamais vu quiconque s’en prendre à eux. Ils représentent pourtant le paradigme du gâchis. Disons qu’ils jouent un peu le rôle de nos antidépresseurs. Nous cherchons le calme sur l’eau parce que nous nous sommes trop énervés sur terre.

      La voile est une médication fort coûteuse. L’inox, très présent sur un bateau, contient 17 % de chrome, 10 % de Nickel, et encore du Molybdène, toutes choses fort coûteuses sur tous les plans, dont le plan écologique.
      Quant à la résine de polyester...

      Et de même que la terre est polluée de bitume et de parkings, le littoral est pollué des ports de plaisance qui n’ont rien, vraiment rien de charmant.

      Comme quoi, comme dit Bernard, tout est qestion de lentilles ou de focale.













      • Aafrit Aafrit 26 septembre 2009 13:02

        La question qui se pose : Qui est la cause de la fatigue de l’autre ?

         Est- ce la fatigue de la civilisation qui a causé la fatigue des humains ou bien celle des humains qui est derrière la fatigue de la civilisation ?

         


        • ZEN ZEN 26 septembre 2009 13:07

          Bernard est fatigué
          Manque de vacances ?
          La photo est belle


          • ZEN ZEN 26 septembre 2009 13:19

            S’il y a une pensée constructive, c’est bien celle de F.Lordon, qui ouvre des pistes pour un avenir vivable


            • gruni gruni 26 septembre 2009 13:25

              Le différent entre Koucher et Sarkosy c’est un désaccord sur les suites à donner face à l’Iran, sanctions où pas. Sarkosy est pour .


              • Moristovari Moristovari 26 septembre 2009 14:42

                Article plein de justesse. D’ailleurs la conclusion mérite une rediffusion :

                "Sorel avait raison, les socialistes sont des capitalistes refoulés. Il est bien plus facile de pomper l’argent public. Avec comme résultat d’anémier la société en asséchant les moyens pour ceux qui ont du cœur à revendre. C’est maintenant plus clair. On comprend pourquoi nos sociétés merdent. La bourgeoisie est morbide. L’anti-bourgeoisie est destructive. Par-dessus se dessine la ligne de civilisation pour l’instant invisible, sauf aux vigies du temps.« 

                La volonté de réussir s’éteint car l’opposition extérieur à cette volonté grandit. La société de consommation crée l’insatisfaction. Le chômage, la bureaucratie, la technocratie, l’élitisme de l’éducation nationale française, l’individualisme et le communautarisme empêchent la réussite sociale et la satisfaction. »Plus d’espoir, plus d’espoir", tel est le constat du nihilisme contemporain. L’assistanat, le pistonnage ou la délinquance sont devenues voies raisonnables. L’espoir d’un changement existe, plus la volonté de le faire. Les contestataires comme les jouisseurs vivent dans le présent. Aucun ne construit le futur, les deux, l’un volontairement, l’autre non, amène sa perte.

                Quand à l’idée d’une civilisation fatiguée, je dirais plutôt que les anciennes civilisations se fonde dans le moule d’une unique civilisation transnationale, celle confortable au capitalisme. Une culture n’existe que lorsque des valeurs acquises permettent de la définir et lorsque des tendances permettent sa survie évolutive. Aujourd’hui les tendances sont aussi multiples que fugaces et misérables. Les valeurs acquises ont disparues. La fin de l’Histoire était une bêtise, mais la fin de la culture, au sens classique du terme, est consommée.


                • Yannick Harrel Yannick Harrel 26 septembre 2009 20:27

                  Bonjour,

                  Pour résumer synthétiquement, je signifierais surtout que l’Europe occidentale est devenue un véritable hospice : le citoyen n’ayant plus son destin entre les mains et nulle volonté de puissance ne peut désormais s’exprimer individuellement ou collectivement, sauf à emprunter des cadres stérilisants . L’homo democraticus est devenu un homo domesticus.

                  Les jouisseurs, notoirement incompétents puisque peu intéressés par les affaires publiques, conduisent un troupeau bêlant qui par défaut et faiblesse entretenus se nourrit de miettes sociales et d’espoir.

                  Seulement la vie ne peut être contenue, elle ne peut être comprimée, et plus elle est empêchée de croître, plus sa résistance est forte et plus dangereuse sera sa pression sur les parois de l’hygiénisme social. L’homme sage sait qu’il faut accompagner ce processus à peine de grands bouleversements futurs : où sont les hommes sages dans la cité à l’heure actuelle ?

                  Cordialement


                • Francis, agnotologue JL 26 septembre 2009 20:31

                  « Sorel avait raison, les socialistes sont des capitalistes refoulés. Il est bien plus facile de pomper l’argent public. Avec comme résultat d’anémier la société en asséchant les moyens pour ceux qui ont du cœur à revendre »

                  En attendant, c’est toujours la droite qui creuse les déficit. Donc vous dites n’importe quoi.


                • Moristovari Moristovari 27 septembre 2009 13:40

                  @Yannick Harrel

                  Le résumé est intéressant mais ne tombons pas dans l’oubliette des moralistes : il n’y a pas de bons et de méchants, juste des hommes. La solidarité des pauvres n’est souvent que le fruit de la pitié et de la survie (quel gagnant du loto partage ?) et le jouisseur n’est que le jouet de plaisirs désirés par les contestataires. C’est ainsi que je lis « les socialistes sont des capitalistes refoulés ».

                  Homo domesticus, n’est-ce pas depuis toujours le surnom de l’homo sapiens ? S’il est vrai que l’espoir démocratique a donné du peps à l’espèce, la routine républicaine l’a rapidement remis dans les rangs. La priorité de tout pouvoir étant sa survie, le bonheur du citoyen n’est qu’un facteur indirect contribuant à la cohésion de l’état. Le bonheur, la volonté de vivre dépend moins des époques que des tempéraments, seulement aujourd’hui le bonheur issu du virtuel (télévision, jeux vidéo, pornographie, drogues...) compense souvent chez l’individu les miettes acquises dans le réel.

                  La politique domestique moins l’Homme que toutes les technologies qui le coupent de la réalité et lui apportent un fugace réconfort. Sans elles le niveau de stress général du monde du travail et la démagogie politique n’auraient pu atteindre de tels stades : il y aurait eu depuis longtemps des « évènements ». Mais tel est l’œuvre de la nature hédoniste de l’homme, renforcée par notre civilisation matérialiste. La nécessité vitale de la souffrance, vérité trouvée par Schopenhauer et reprise par Nietzsche, n’est pas prête d’être comprise et enseignée. Et pourtant si la sagesse est la conciliation raisonnable de l’égoïsme individuel avec la survie de l’espèce, le sage doit faire sienne cette vérité.

                  @JL

                  Qu’importe qui se trouve en haut de l’échelle, l’échelle nous sépare toujours de lui. Quand à la dualité droite/gauche, ce sont des legos pour les esprits infantiles.


                • Michael Jordan Manson (MJM) Michael Jordan Manson (MJM) 26 septembre 2009 15:34

                  Et oui peut-être l’été a-t-il été trop rude ? Il s’avère que le coup de fatigue tombe en même temps que l’automne (autumn/Fall en anglais, par ailleurs...)... mais je suis étonné cher Bernard que vous n’ayez pas parlé du virus de la grippe A/H1N1 qui risque de se répandre à cause de cette fatigue généralisée. Il faut rester vigilant et sortir son écharpe.


                  • Francky la Hache Francky la Hache 26 septembre 2009 17:31

                    On peut même parier que l’épidémie du H1N1 sera proportionnelle au risque de manisfestation sociale.
                    C’est déjà empirique depuis avril ;
                    En avril : risque de manisfestation => médias au taquet sur H1N1
                    Premier mai passé, bientôt les éléctions UE => les médias annoncent : on est sauvé, le nuage virusactif est bloqué à la frontière.
                    menaces en septembre ? Pas de problèmes !


                  • ddacoudre ddacoudre 26 septembre 2009 23:30

                    bonjour dugué

                    bien ton article. je partage ton avis sur cette anémie de la société, elle a cessé de progresser intellectuellement en soumettant sa raison à la controverse et à la discutions voire la critique, bref tout ce qui par l’apprentissage au fil des générations se cumule dans l’esprit et fourni au homme qui en sont pétris une potentialité de réflexion et d’assemblage intellectuel presque sans limite.
                    si la recherche de la facilité est un atout, la simplification n’est pas synonyme de régression, et il semble dans cette société que faire face aux problèmes soit le propre que de quelques uns, ce n’est pas nouveaux, mais l’on aurait pu penser qu’avec le développement du savoir, l’on inverse le cours des choses. il semble bien que non quand l’on écoute l’information « infantilisatrice », et si la distraction est une nécessité elle ne parait pas de nature à soulager la population de son stress qui la conduit à l’anémie de sa civilisation. l’hédonisme à un coût, et il peut être une cause d’affaiblissement voire d’écroulement d’une civilisation si l’on ne l’e vie que pour son égo.

                    nous vivons dans une société dichotomique, voire schizophrène et il me parait naturel qu’il en découle des névroses, d’autant plus que les gouvernants pensent soigner ces maux que par la répression, qui concourt a accroitre le stress et la schizophrénie de situation.

                    il n’y a pas de solutions en l’état du délabrement de la pensé, l’émotionnel empirique à repris ses droits, et est source de profits, tandis que la raison est renvoyé aux seules applications scientifiques comme certitude incontournable dans lesquelles on y glisse des systèmes et modèles mathématiques (types économiques) qui ne sont que des retours aux empiriques comportements humains innées camouflés sous de pompeuses équations, qui fini par faire par l’apprentissage conditionnant des hommes aux cerveaux bloqués, complètement accroché à une addiction matérialiste qui les perd, d’autant plus qu’il ne peuvent s’en rendre compte car dans leur instruction seule la faisabilité d’apprentissage d’un métier servile compte.
                    ainsi ils sont anémiés car ils ont trop d’un élément et pas assez de ceux qui permettent d’atteindre l’équilibre utile à la capacité d’une sage « transgressivité » sans laquelle l’on demeure un exclave perpétuel. la régulation de notre multitude est indispenssable pour ne pas finir dans un cloaque, et en sortir exige l’usage de la raison et de l’intelligence, car il nous est impossible de vivre sous l’égide de notre seul inné animalier qui s’est perdu avec l’age de pierre. mais notre intelligence nousermet tout a condition de ne pas avoir l’esprit bloqué et savoir trouver les dieux que nous adorons et qui nous demandent de tels sacrifices humains. à mon sens il n’y a qu’en luttant contre l’ignorance de ce que nous sommes que nous pourrons faire un pas de plus vers l’hominisation, a condition que l’instruction et l’éducation débouche sur cet inconnu qu’est l’intelligence.


                    cordialement.

                    • Marco Marco 27 septembre 2009 04:41

                      Notre monde est fatigué du mondialisme, du matérialisme, de l’absence de spiritualité, notre monde est fatigué aussi car sa population vieillit, quant aux jeunes ils sont lobotmisés par les émissions de real TV, le sport, les jeux vidéos etc.

                      Malheureusement si on veut que les choses changes et que ce monde retrouve de sa vigueur il nous faut une grave catastrophe. Cette grave catastrophe peut venir de la crise actuelle, d’un virus, d’une guerre ou encore d’une catastrophe naturelle de grande ampleur.

                      Je crois que bcp attende sans le dire explicitement cette fameuse Apocalypse.

                      On ne retrouvera que le dynamise et la solidarité qu’après cette grande catastrophe. L’homme a besoin de paix mais il aussi besoin de dangers pour vivre. Aujourd’hui nos sociétés moderne les ont toutes annihilés, pas étonnant qu’il y ait un telle apathie.

                      C’est comme quand on élève un animal sauvage chez soi dans le confort, il pert alors tout désir de combattre et n’attend plus alors qu’on lui serve la gammelle à la même heure chaque jour.


                      • Marco Marco 27 septembre 2009 04:51

                        Désolé pour les fautes d’orthographe, je ne me suis pas relu !


                      • chlegoff 28 septembre 2009 10:21

                        Opposer gauche et droite, ou plus précisément accréditer le scénario pseudo-démocratique auquel tout le monde voudrait croire, n’est-ce pas participer à ce vampirisme que vous pointé du doigt avec raison ?

                        Quelle différence y a t-il entre capitalisme d’état et capitalisme privé ?

                        La bête immonde s’est toujours nourrie au dépend de ses victimes. La valse des égos est tout autant présente chez Monsieur et Madame tout le monde, certes moins médiatisée mais tout autant destructice . La civilisation actuelle est moribonde, les oligarques le savent bien. Ils préparent l’holocauste à venir pour se garder la meilleure part du festin, sur tous les plans de l’existence

                        Cette fatigue généralisée est celle de l’ancien monde en déclin depuis de nombreuses décennies, déjà. Votre conclusion apporte la réponse, mais comme le disait Bouddha « Le temps est un grand maître . »

                        Les véritables coupables ne sont pas à mon sens les vampires que vous décriez, mais les populations qui les laissent faire. Les victimes ne sont pas autant innocentes qu’elles veulent bien le laissé croire. C’est cette complicité entre loups et agneaux qu’exploite la bête immonde.

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