Bonjour Equinox et bienvenue par ici !
Estimez vous chanceux d’avoir obtenu en commentaire ne serait-ce qu’une seule réaction en rapport au film dont vous parlez. Tout article, même le plus désaffecté, est sujet à déballage idéologique et/ou partisan sur agoravox (ne voyez aucune amertume dans cette constatation, c’est de l’observation froide). Entre les anti-américains, les antisionistes ou encore les centristes, rares sont les articles et commentaires qui ne font pas parti du tourbillon de la ferveur militante.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire votre article, érudit et calme, à propos de ce film qui déchaine tant les passions. Avez vous un blog ou écrivez vous pour un site en particulier ? J’aimerai beaucoup pouvoir continuer à vous lire.
Concernant le film d’Arcand, l’aspect qui m’a le plus frappé personnellement et celui de la guerre des classes, sous jacentes au film. Il existe une confrontation intéressante dans le film, celle du « bad boy », d’extraction populaire, qui arrive en fin de métrage chez les bourgeois - personnages principaux du film - et crée la gêne par sa rudesse et son inculture. Ce film m’a toujours beaucoup intrigué et la seule façon pour moi de lever le voile sur ses réelles intentions et sensibilités serait de rencontrer Denys Arcand. Son diptyque (bien que les invasions barbare, la suite du déclin, soit plus subtil) est il une apologie ou une critique par l’ostentation et le ridicule de cette bourgeoisie qui théorise compulsivement et méprisamment à longueur de journée ? « Les invasions barbares » est tout autant à double tranchant dans ces tonalités d’amertume et d’élitisme : la jeunesse est représentée par une junkie et un ultracapitaliste, bien que ceux ci se révèlent aussi « humains » et spirituels que leurs ainés... Rémy et ses amis sont toujours aussi dogmatiques et radicaux dans leurs retranchements idéologiques bien qu’ils avouent leurs erreurs (le maoisme)
Gerlando Stirner
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