« M’interrogeant depuis longtemps sur la mort lente de notre démocratie et sur les raisons qui poussent à s’abstenir, je pense qu’il faut des gestes forts pour commencer à retisser ce lien de confiance, de plus en plus distendu, entre l’élu et le citoyen. »
Ce « geste fort » ne sera pas à la hauteur des enjeux que vous fixez. Fort heureusement la criminalité est faible parmis les élus et bien qu’elle soit mise sous le feu des projecteurs, ce n’est pas elle qui influe sur la perte de notre démocratie, ou si peu. Elle en serait plutôt la conséquence que la cause.
La perte de la démocratie vient du manque de morale des hommes politiques qui mentent comme ils respirent. La conviction chez l’électeur que le candidat raconte n’importe quoi a miné notre démocratie. On ne croît plus aux clowns qui se présentent.
Le peuple n’est pas aussi bête que l’imaginent les politiciens. Les gens savent trés bien que les vrais enjeux ne sont jamais remis en question pendant les campagnes. Les socialistes et l’Ump s’entendent comme larrons en foire pour ne jamais parler des choses importantes, de l’UE, du pouvoir mondial, de la mise en concurrence obligatoire des citoyens européens, de l’immigration et du métissage obligatoire. C’est ce ressenti qui discrédite complètement les candidats aux yeux d’une part croissante de l’opinion et qui ruine notre démocratie.
Le refus du choix des peuples sur l’organisation européenne, le déni de démocratie permanent en faisant revoter et revoter jusqu’à ce que l’on vote comme il faut est fondamentalement plus grave que l’élection d’un maffieux à un conseil général. Personnellement je préfère un gouailleur qui s’en met plein les poches mais défend les intérêts de notre communauté qu’un incorruptible comme Robespierre qui nous pousse sous la guillotine.