Belle idée que celle « d’un art de faire la paix » qui, comme le montre l’histoire, se mêle si facilement à « l’art de faire la guerre ». En effet, la première ne se conçoit qu’avec l’existence de la seconde. En d’autres termes, qui valent l’importance que chacun veut leur donner, les pulsions de vie doivent composer avec les pulsions de mort puisque les unes comme les autres mobilisent l’humanité. Le XXème siècle en particulier est là pour en témoigner.
S’il est essentiel d’enseigner classiquement l’histoire des guerres et des stratégies qui président à leur apparition, pour prévenir leur retour désastreux, il est encore plus important non pas d’enseigner « l’art de faire la paix » mais de le faire vivre (qui est une autre manière de l’enseigner). Les pédagogies modernes (Freinet, institutionnelle, etc) ,n’en déplaisent à leur détracteurs nostalgiques de temps révolus, ont fait leur preuve en sens.
Notons toutefois que les pulsions de mort dominent encore l’institution scolaire puisqu’elle a du mal à concevoir ou à accepter les changements dans lesquels la solidarité et la créativité occupent une place égale à celles de la compétition et de la répétition.
L’ennui est qu’elle