@ pkl
Bravo. C’est ce que je m’efforce d’expliquer. Mais au PS, le vote pour leur candidat au second tour est automatique. Ils se trompent.
Pourquoi voter pour quelqu’un supposé de gauche qui sous se couvert va mener une politique libérale, de droite ?
çà détruit la gauche française. C’est aussi çà la montée de Le Pen. Et seul Besancenot a parfaitement compris que si on est de gauche, on ne fait pas au gouvernement le contraire en secret de ce pourquoi on a été élu.
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Le PC, petit historique électoral :
Aux élections présidentielles de 1969, Jacques Duclos, que l’on croyait à la retraite, récolte 21,5%.
En 1988, au premier tour de l’élection présidentielle, M. André Lajoinie obtient 6,75%, et M. Pierre Juquin, candidat dissident, 2%. Total 8,75%.
Pertes en 20 ans : 12,75% de l’électorat.
En avril 1995, au premier tour de l’élection présidentielle, M. Robert Hue, secrétaire national, obtient 8,75%. (stabilisation).
Marie-George Buffet. Les résultats désastreux des élections présidentielles et législatives de 2002 (moins de 4%, le plus bas score de son histoire).
Pertes en 33 ans : 17,50% de son électorat.
Le PC n’est même plus remboursé de sa campagne (le score doit être au moins de 5%).
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Aucune force de gauche n’a intérêt à s’allier avec le PS qui dérive totalement à droite. Gouverner avec le PS est tout bonnement suicidaire pour une formation de gauche. Même Chevènement l’a compris : quand on n’est plus d’accord, on s’en va. Les données, lui, il doit les connaitre. Et, il sait où sont les électeurs. Pas au PS. Mais à l’autre extrême ou dans l’abstention.
Bonne réflexion.