@ l’auteur,
Merci pour votre article qui démontre la dégradation des conditions de travail. L’Education Nationale est effectivement trés touchée. Si l’on a le malheur d’y travailler et suite à une longue maladie, d’être handicapé, il n’y a aucun reclassement possibles si on n’est pas prof. Alors qu’il n’y a pas que des professeurs dans l’EN. non, il y a aussi des médecins ; des infirmières des secrétaires ; des agents administratifs....
Les compétences des catégories C sont passés au Conseil général ou régional. Mais il reste néanmoins beaucoup d’autres catégories de personnel dont on se moque éperdument ;
Le reclassement n’est prévu dans la loi de 1918, car au retour de la guerre certains enseignants ne pouvaient plus assurer leur poste devant des élèves.
Mais pour les autres il n’y a rien. S’ils sont malades ils n’ont qu’à ne pas travailler.
Il est pourtant prouver que conserver un emploi permet de conserver sa dignité.
L’administration va alors enclencher le même processus que décrit plus haut pour se débarrasser de la personne gênante qui oserait dire tout haute ce que les autres disent tout bas.
Elle pose problème, elle est handicapée, on veut bien lui reconnaitre ce statut, car cela permet de toucher des dividendes de l’Etat et de montrer que ’lon suit la loi sur l’intégration des personnes handicapées , mais on ne lui permet pas de travailler de façon décente.
Par contre on les autorise à passer des concours mais comme ils sont dans une autre catégorie on va diminuer leur salaire....
(repartir à zéro)
Il est difficile de trouver sa place en plus lorsque l’Etat décide pour son personnel alors que l’aménagement des locaux se fait par une autre administration.
(conseil général ou régional ou mairie).
Nous sommes en train de vivre une situation assez catastrophique dans le système public.
Actuellement , on privatise à tout va. On a beau jeu de le faire car pour mettre la population dans la poche , et éviter de la voir se retourner contre le pouvoir ; on va pendant des mois faire un réel matraquage médiatique sur les « avantages » du travail.
Un fonctionnaire n’est même pas certain d’avoir la sécurité de l’emploi maintenant.
C’est un leurre.
Avec les « chefs » décrits dans l’article, une persone génante va être mutée ou virée. Bel et bien. Ou encore on va lui faire subir de telles pressions qu’elle va finir par craquer et partir.
A ce moment là , le fonctionnaire n’aura pas droit au chomage.
En attendant, samedi, j’irai voter pour essayer de sauver la poste de la privatisation.
soyons au moins en concordance avec nos idées.