Les mesures annoncées ne sont jamais en rapport avec la gravité des déficits. Les seuls intérêts de la dette qui étaient de 40 milliards €/an avant la « crise » vont logiquement doubler !
Lever 40 milliards d’impôts supplémentaires ? Pas facile. Réduire les dépenses de l’Etat d’autant ? Pas facile non plus. Surtout pour ne faire que revenir à une situation déjà pas rose avec une croissance structurellement modeste pour les décennies à venir.
Supprimer le bouclier fiscal serait un premier pas. La tva 5,5 sur la restauration et l’artisanat un second. Remettre de la progressivité dans l’impôt direct un troisième. Etendre cet impôt à TOUS sans autre exception que les exclus du système dont le sort n’est de toute façon pas enviable. Augmenter les taxes sur les carburants de façon conséquente, et instaurer la taxe financière mondiale au plus vite. Imposer une taxe climat aux pays producteurs de pétrole, prise sur leurs recettes et alimentant un fonds écologique mondial. Renationaliser les entreprises publiques rentables. Réduire drastiquement les dépenses militaires et cesser tout programme d’armes atomiques. Supprimer le plafond de la sécurité sociale. Accepter une certaine dose d’inflation. Moratoire sur les intérêts des bons du trésor. Mettre un terme définitif au cumul des mandats électifs pour partager le travail ET les revenus. Lutter contre les dépenses de prestige inutiles. Stopper les projets sans intérêt objectif tels ITER ou le LHC ou encore la Station spatiale. Casser les niches fiscales sans craindre les aboiements des chiens qui les occupent pour leur seul intérêt... etc. etc.
Un programme pas du tout populaire en fait, mais tellement nécéssaire...