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Commentaire de Moristovari

sur Le temps des geigneurs


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Moristovari Moristovari 1er octobre 2009 12:56

Un commentaire constructif et objectif ! Évidemment, nouveau... Grazi mille.

On peut modérer cette affirmation...

Prendre connaissance d’une information est quelque chose d’immédiat et il serait vain de vouloir additionner les humeurs positives et négatives sur une longue période dans une logique mathématique. Une humeur ne dure guère sauf si elle est entrenue. Bref, restons dans l’instant. Si l’élève n’apprécie pas un cours, soit il se force à suivre, soit il s’ennuie. Dans ces deux cas insatisfaction, dépit de ne pas être ailleurs, que le cours soit si compliqué.

C’est vrai que les messages publicitaires...

Une affiche est faite pour attirer l’oeil. Si ce mouvement souvent involontaire n’est pas satisfait, par exemple par une affiche humoristique ou sexy, le dépit est là, quel que soit sa force et la conscience que nous en avons. Dire que la publicité est une pollution inutile, c’est un jugement de valeur, mais j’y consens en grande partie.

Vous avez raison mais vous semblez donner une certaine importance aux notions...

L’Homme est par nature hédoniste, il cherche naturellement le plaisir et fuit le déplaisir, il vit essentiellement dans l’instant et a peur de l’inconnu, des expériences nouvelles. Sans influence extérieure, un homme fume tant que cela lui plaît. Pour arrêter, il faut qu’on l’informe des dangers futurs, il faut qu’il fasse confiance à cette information et il faut que sa santé le préoccupe plus que les plaisirs respectifs du tabac et de l’habitude. Donc il lui faut acquérir un esprit social et raisonnable. Évidemment, la société actuelle satisfait davantage nos besoins primaires, ceux de l’homme au niveau naturel, sans besoins complexes, car ces derniers ne sont pas tout à fait nécessaire à la société. Une société constitués d’hommes peu sociables et raisonnables peut être viable... jusqu’à un certain point.

Ne peut-on prétendre ici que la principale...

Peut-être même que l’orgueil est le socle de la curiosité, donc de toute désir de connaissance. Mais l’orgueil, l’égoïsme, à dose mesurée, est très sain, Nietzche en est le chantre et l’exemple.

Nous ne sommes pas tous égaux... Contrairement aux médias... Entre avoir une version des faits...

Internet, comme toute technologie, n’est qu’un outil. On y trouve souvent ce qu’on y cherche car les informations sont plus nombreuses, plus variées, mais comment s’assure-t-on qu’elles soient plausibles ? Toute certitude est évidemment utopique, à plus forte raison quand cela concerne les affaires humaines, cependant notre esprit critique permet de faire la part des choses. L’esprit critique, c’est l’association de nos connaissances, à la lumière desquelles sont jugés les nouvelles informations, et d’un doute rationnel. Plus les connaissances sont générales et le doute radical, moins il y a d’erreurs possibles.

Si l’on cesse de douter, on finit par se croire raisonnable. L’homme se croyant raisonnable croit souvent avoir raison, doute peu de ses convictions et préfère trouver des causes extérieures à ses erreurs plutôt que de les admettre. En psychologie, un type locus externe. Le geigneur de mon article se croit raisonnable. Beaucoup de geigneurs apprécient Orwell, sans connaître ou se soucier de deux de ses mots :

« Les intellectuels sont portés au totalitarisme bien plus que les gens ordinaires. »

« Il est des idées d’une telle absurdité que seuls les intellectuels peuvent y croire. »


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