Lut fred
C’est même pire que cela pour les internautes, car depuis la taxe sur les supports, les internautes ont été insultés par un système anticonstitutionnel, puisque ces supports ne sont pas destinés à la copie d’ « œuvres » sous droit, mais au contenu personnel, au contenu de sauvegarde, au contenu de données privées.
Ces taxes, ont créées un statut de présomption de culpabilité de téléchargement/copie illicite pour tout les utilisateurs d’ordinateurs, et plus généralement des systèmes numériques, ou autrement appelés « nouvelle technologie ».
Ce système de présomption de culpabilité a été renforcé par la DADvSI, puis, désormais par la HADOPI (et ne parlons pas de la future LOPPSI).
Ceci, en contradiction avec le droit inaliénable et fondamental de la présomption d’innocence.
À partir de là, les insultes directes et indirectes envers les internautes et autres utilisateurs des nouvelles technologies n’ont eu de cesse.
On nous a méprisés, on nous a insultés par la parole, les écrits, on nous ghettoïsés, on nous a ponctionnés à outrance, on nous a purement ignorés (pourtant, citoyens Français !!!)...
Et pour revenir à cette taxe, car appelons-la comme il le faut, c’est bien d’une taxe supplémentaire qu’il s’agit, il ne faut pas l’oublier, et ce, à l’image (entre-autre) de la taxe audiovisuelle, dont l’augmentation est actuelle, qu’elle soit de 2, 3, 4 ou bien même 5€, il ne faut pas croire qu’elle le restera.
Toute vocation des taxes, c’est l’augmentation, car l’État n’en a jamais assez, et trouve toujours un prétexte (plus ou moins « foireux », « bidon », « grossier ») pour l’augmenter.
Mais là, c’est pire que tout, car apposer une telle taxe, sans contre-partie, c’est aberrant.
Aberrant pourquoi ?
Simplement parce que l’on sait que ce pouvoir (dont je terrais le nom qui a une définition peu flattante pour la terre des droits de l’homme !) refuse systématiquement de revenir sur ce qu’il fait ou a fait,et qu’il est alors impossible d’envisager un retrait des taxes sur les supports, qu’il est impossible d’envisager l’abrogation tant de la DADvSI, que de la HADOPI.
Leur fierté ne le permet pas, leur pouvoir plus que majoritaire dirigé par un personnage ne supportant pas la reconnaissance d’avoir fait une erreur, les mènent depuis quelques années de plus en plus dans le mur, et cela, on s’en compte, jour après jour.
Aberrant parce que, c’est prendre une fois de plus les internautes pour des vaches à lait, alors qu’ils (nous) donnent (nnons), et ont (avons) déjà suffisamment donnés.
Parce que l’accès à internet est un droit fondamental, et que toute augmentation du prix d’abonnement, ferait qu’alors bon nombre de foyers accedant aujourd’hui à intrernet, ne le pourraient plus.
Ce droit fondamental d’accès à internet à été déclaré par le parlement Européen, par l’amendement 138/46.
La France, est l’un des pays européens à déjà avoir les prix d’accès à internet les plus hauts... renforcer ces tarifs à la hausse est une monumentale erreur.
Le tout, sans oublier que ces tarifs qui se verraient augmenter de 2 à 5 € (pour l’heure annoncé ici et là) serait encore plus augmenter d’ici à un avenir proche, car toute taxe augmente.
Je pense qu’avant de proposer de telles chose, il serait bon que tout les acteurs de défense des internautes, de défense des droits des internautes, de défense des droits numériques devraient se conserter (et être conserter), et que seul l’issu de cette concertation devrait aboutir à une proposition.
Car là, non seulement l’un tire une balle dans le pied de l’autre (c’est mon avis), mais en plus, vous montrez (surment involontairement) un manque de respect et une forme de mépris pour les internautes avec une telle proposition.
Qui aurait dû être concerté avant toute proposition ?
Les internautes
A qui une telle propostion est favorable ?
A l’État, aux majors, aux sociétés telles que SACEM et consorts.
Qui se retrouve désaventagé, oublié par une telle proposition ?
Les internautes, les artistes.
Alors, où est l’intérêt, mis à part carresser dans le sens du poil l’État et les majors... ?