Je reconnais que l’équation n’est pas simple. Que les chiffres sont impitoyables. Ajouté à cela le déficit de l’État, j’en conviens, c’est d’autant plus compliqué. Mais - et encore une fois, sans verser dans la démagogie - il me semble que j’ai donné la réponse à votre question dans ce « billet ». Quand il s’agit de trouver des milliards pour sauver l’industrie bancaire (en fallait-il autant ?) l’industrie automobile ou pour un vaccin (alors qu’on aurait pu choisir d’investir dans la coopération sanitaire) qui ne doit son existence qu’à une exagération du principe de précaution (et aux préconisations alarmistes de l’OMS) « on » les trouve. Une fonction publique mieux formée, mieux payée, je suis pas contre. C’était une promesse, qu’il la tienne. Voilà. 2,6% d’augmentation en 4 ans, c’est assez ridicule. Surtout quand on s’est présenté comme le héraut du pouvoir d’achat. Quand on a dit, comme Sarkozy, que « le problème en France, c’est que les salaires sont trop bas ». Et aussi, quand on a juré de ne pas mentir, trahir, abandonner comme « ses prédécesseurs ».