Toute la question est de savoir ce qu’ils entendent par « sortie de crise » ...
- Si c’est la hausse du PIB, ce chiffre ne veut pas dire grand chose non plus puisque si vous détruisez une maison pour la reconstruire, c’est considéré comme du PIB, mais ca n’est pas très productif en réalité.
- Si c’est création d’emplois, alors non, on en est loin, comme le montrent les chiffres de septembre
- Si c’est hausse de la bourse, il faut juste savoir qu’elle provient essentiellement de 5 banques et du micro-trading fait par ordinateur qui font monter la sauce pour que les suiveurs d’éléphants se fassent plumer (une dernière fois).
Si l’on omet le
Pik Oil (
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/les-risques-d-un-nouveau-choc-petrolier-sont-bien-reels_202707.html?XTOR=EPR-177), le fait que les dernier consommateurs effrénés de la planète (les américains) n’ont
plus assez le moral pour relancer la croissance (qui pèse pour 70% du PIB la bas), ni personne d’autre sur la planète d’ailleurs, le fait qu’ils seront accablé par les charges sociales du
papyboom et de leurs
guerres / bourbiers qui plombent leurs déficits, et si l’on omet aussi la
fuite du dollar des grand pays comme la chine ou autre qui en ont marre de financer les guerres à leur portes...
Si on omet tout ca, on peut croire à une reprise, on peut croire que les « fondamentaux sont bons » comme Bush aimait à le dire.
C’est la fin du pétro-dollar et donc des USA, n’importe comment qu’on prennent la situation. Il n’y pas d’issues.
Sinon, si on omet pas tout ça :
On se prépare.
Ca va swinguer !