Il est curieux de constater que les seuls juifs qui ont
droit de cité dans ces colonnes sont de ceux qui contestent l’existence même de
l’état d’Israël.
En ce qui me concerne, je me réjouis qu’ils puissent s’exprimer
dans ce pays « fasciste » en toute quiétude et sans aucune restriction,
dans la totalité des media, y compris sur les chaines gouvernementales de la
télévision israélienne.
D’aucuns comme Leibowitz avaient, à la grande satisfaction
des ennemis d’Israël qui s’en lèchent encore les babines, commis l’infamie d’associer
« juif » et « nazi » pour s’attaquer avec plus de virulence
à cette nouvelle entité qu’il a honteusement nommée « juifs nazis ». Et il a pu le faire
sans jamais connaître d’inquiétude.
D’ailleurs, je ne suis pas certain que la constitution de la Ve République
laisserait facilement s’exprimer d’éventuels tenants de la négation de l’État
Français.
Quant aux pays arabes, qui alimentent l’insatiable
gourmandise des antisionistes et des ultragauchistes, avant même que les contestataires
aient eu le temps d’ouvrir la bouche, qu’ils auraient été pendus ou lapidés selon
les charmantes pratiques humanistes de la Charia.
À condition de courir assez vite pour échapper à leur
bourreau, ils connaîtront alors les joies et les bonheurs du camouflage qu’ils
se verront imposer dans leurs tentatives de fuir les nombreuses fatwas lancées
contre eux par les sympathiques imams à la barbe islamique.
J’engage les antisionistes de tout bord à traverser la
frontière d’un pays musulman et à se livrer dans la rue debout sur une chaise, par
exemple à une simple critique du Coran, ou de l’Islam ou du régime en place.
Si, par extraordinaire ils revenaient vivants, je serais tout
disposé à échanger avec eux, à propos de leur palpitante expérience.
À l’instar des démocraties européennes les plus avancées,
tout citoyen israélien, même de confession musulmane peut se livrer aux
critiques les plus acerbes contre son état, les autres citoyens, les hommes
politiques, la ligne du gouvernement et manifester à loisir sans voir menacées,
ses libertés fondamentales.
Voilà contre quoi se battent les ennemis d’Israël.