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Commentaire de David Krauss

sur Examen critique du concept de VIH


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David Krauss 7 octobre 2009 18:51

tonton nous sommes tous « séropositifs »... C’est le problème des test à la limite... qui marche avec un seuil défini de manière scientifique ou pas.

Il y a un gros problème avec les tests qui soit disant recherchent des protéïnes spécifique au virus.

Or cela n’a jamais été prouvé scientifiquement d’autant plus qu’il a été prouvé pour certaines protéïnes qu’elles ne sont pas sépcifiques au virus. Pourtant on continue de les chercher

Et si ces protéïnes sont spécifiques au virus comment expiquer qu’on peut les trouver chez tout le monde ? C’est le problème de faire un test à la limite.

Ces tests sont des tests à limite, c’est-à-dire que la séropositivité est déclarée si le taux d’anticorps dépasse une certaine valeur fixée par le fabricant du test.

Le principe du test à la limite signifie que le patient n’est déclaré malade que lorsqu’un seuil fixé est dépassé.

Cet élément semble entrer en contradiction directe avec la spécificité des protéïnes. Les protéïnes peuvent donc être présente en petit nombre (sous le seuil) chez quelqu’un et cette personne sera considérée comme non porteuse du virus. Par contre si le seuil est dépassé la présence des protéïnes sera la preuve de l’infection ! (A moins que la personne ne soit pas dans un groupe à risque et là la règle du 50% d’erreur devrait s’appliquer : il s’agit d’un faux-positif).

Cela revient à dire que les protéïnes peuvent exister sans la présence du virus et que par conséquent ces protéïnes ne sont en fait pas spéciques au virus comme annoncé en 1984. Ou bien cela peut aussi s’interpréter comme étant la preuve que le virus est présent dans le sang de l’ensemble de la population de la planète, il suffirait ainsi juste de baisser arbitrairement le seuil défini pour que le nombre de personnes déclarées séropositives augmentent ?

Les notices des test de dépistage :

« A l’heure actuelle, il n’existe aucun standard reconnu pour la détermination de la présence ou de l’absence des anticorps spécifiques du VIH-1 dans le sang humain. » (Laboratoires Abbott, test ELISA pour le VIH)

"Le test ELISA ne permet pas à lui seul de diagnostiquer le SIDA, ceci même dans le cas où les réactions obtenues suggèrent une forte probabilité que l’on soit en présence d’anticorps au VIH-1" - Laboratoires Abbott, 1994, 66-2333/R4.

"Ne pas utiliser ce kit comme seule base de diagnostic d’une infection par le VIH-1"... Avis figurant dans les instructions relatives au Western Blot. -Epitope/Organon Teknika Corporation, PN201-3039 Révision # 6.

"Le test Amplicor HIV-1 Monitor n’est pas destiné à être utilisé comme test de détection du VIH ni comme test de diagnostic visant à confirmer l’existence d’une infection par le VIH" - Roche Diagnostic Systems, 06/96, 13-08-83088-001.

Oui il n’existe aucun standard dans le protocole aboutissant à déclarer quelqu’un malade

Les USA en ont même 3 de protocoles différents...

Suivant le pays où vous faites le test, ce ne seront pas les mêmes protéïnes qui seront cherchées, ni le même nombre d’ailleurs. D’où par conséquent l’incroyable possibilité de changer de sérologie, de redevenir séronégatif en changeant tout simplement de pays.

Protocoles de test HIV Western Blot

- En France (FRA) : il faut obligatoiremment la présence des 3 protéïnes (p160, p120, p41) plus une parmi ces protéïnes (p68, p53, p32) et une parmi les restantes (p55, p40, p24, p18).

- En Afrique (AFR) : il suffit de la présence de deux protéïnes (p160, p120, p41)

- En Australie : il suffit de la présence d’une protéïne (p160 ou p120 ou p41) et de la présence de 3 protéïnes parmi celles restantes (p68, p53, p32, p55, p40, p24, p18)

- Aux USA (FDA = Food and Drug Administration) : il suffit de la présence d’une protéïne (p160 ou p120 ou p41) et absolument des protéïnes p32 et p24.

Non seulement les protéïnes cherchées par ces tests ne sont pas les mêmes mais il est reconnu aujourd’hui que ces tests HIV ont une probabilité de 50% d’erreur dans les groupes non à risque. Le test n’est pas donc à 100% fiable pour tout le monde, il srait soit disant plus fiable pour les personnes ayant des pratiques à risque... étrange raisonnement scientifique.

D’où parfois la question que l’on pause au personne lors d’un dépistage...

C’est scientifiquement quelque chose que je ne comprends et je ne comprends pas qu’il n’y ait pas plus de réactions et de réflexions sur le sujet...


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