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Accueil du site > Tribune Libre > Examen critique du concept de VIH

Examen critique du concept de VIH

Et si les prix Nobel de médecine 2008 français avaient en fait tort ?

Depuis que Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier ont obtenu le prix Nobel de médecine 2008, on pourrait penser que l'affaire est entendue : le sida est un syndrome polymorphe associé à une multitude de pathologies affectant le système dit immunitaire, et il est causé, ce syndrome, par un virus ou une classe de virus, appelés plus précisément rétrovirus, le(s) vih.

Or, il se peut fortement qu'il n'en soit rien, aussi étrange voire anticonformiste que cela puisse paraître, avec tout le battage médiatique, la compassion charitable et le soin individuel que chacun porte à sa propre personne comme aux autres en la matière.

En effet, un ouvrage peu connu paru il y a quelques mois (quelques petites années, maintenant, même) réfute en bonne et due forme le "mythe du sida" et celui du (des) vih. Et il n'est pas le seul : plus ou moins confidentiellement, des chercheurs reconnus publient dans des revues scientifiques internationales très sérieuses à comité de lecture des résultats ou des raisonnements, tout au moins, qui vont dans le sens d'une remise en question des mécanismes liés à ce qu'on englobe sous le vocable "sida".

Quant au livre dont il s'agit, c'est : "Sida, Supercherie scientifique et Arnaque humanitaire", de Jean-Claude Roussez, paru en 2004 aux éditions Marco Pietteur (Belgique/Luxembourg), collection Résurgence, série Médecine & Société, dans sa seconde édition incluant un CD audio avec interviews du Pr. belge Etienne de Harven et du médecin autrichien le Dr Christian Fiala.

On y apprend, pour résumer, que le sida serait causé par des facteurs tels que les poppers dans les contrées développées, ainsi que les traitements anti-sida eux-mêmes, et la malnutrition dans les pays moins favorisés. Et que les tests de sérologie au vih ne testent... rien du tout ! Ils devraient donc même, logiquement, selon le Pr. E. de Harven, être interdits, tout bonnement... Un pavé dans la mare que ce bouquin, donc. Sans cracher dans la soupe, l'image est presque bonne, pour un peu, l'auteur revient sur l'historique de la "découverte du sida" et de celle du "vih", auxquels il faudrait désormais mettre des guillemets, en effet.

Il s'agit bel et bien d'une histoire de soupe, en quelque sorte.

On connaît l'histoire de la "soupe primale", qui aurait donné naissance à la vie il y a quelques millions d'années sur notre Terre, semblerait-il.

Eh bien, quant aux "découvreurs", Montagnier et Gallo (Robert de son prénom pour ce dernier, non encore cité précédemment), ils utilisaient effectivement des "soupes" pour faire leurs expériences. Pas des "soupes primales", mais des sortes de préparation analogues faites d'extraits de cordon ombilical de nouveau-né, de portions de placenta et tutti quanti.

L'auteur et ses acolytes (le Pr. de Harven et le Dr Fiala) nous rapportent qu'en fait, ces manipulations de "soupes primordiales" issues de malades et d'éléments néo-nataux prélevés sur des nouveaux-nés, donc, pour tenter d'y retrouver quelque chose de probant pour la science, ont échoué purement et simplement, et n'ont eu que l'apparence de réussir à prouver quoi que ce soit, comme par une sorte de sophisme, en fin de compte. Ce quelque chose aurait été, selon Gallo et Montagnier, un virus, et plus précisément un rétrovirus, le fameux "vih", ou un de ses cousins, car ils seraient plusieurs. Mais le hic, c'est que ces soupes étaient frelatées. Pourquoi ? Parce que les tissus prélevés sur des nouveaux-nés employés dans les expériences sont connus pour présenter des phénomènes précisément de rétroaction entre la mère et l'enfant, analogues en quelque sorte à l'action supposée de rétrovirus. Mais, selon le Pr. de Harven, spécialiste en microbiologie et plus exactement encore en microscopie électronique, il n'y a aucun rétrovirus répertorié dans l'espèce humaine. Chez le rat, chez le poulet, chez le chat, oui (ou peut-être, déjà). Mais chez l'homme, non.

Donc soit la "découverte" du couple infernal Gallo-Montagnier (infernal car il aura eu des conséquences, bien que n'étant pas à proprement parler un "couple", funestes pour la science, selon nous) est révolutionnaire, soit ils se sont trompés, de bonne foi, admettons, mais il se sont trompés. En plus, dans un contexte, déjà dans ce début des années 1980, de concurrence et de compétition entre équipes et laboratoires de recherche, doublé d'une course au vaccin (toujours pour plus tard, aviez-vous déjà bien remarqué ?), aux médicaments supposés guérir le sida et plus largement aux financements, rien n'a aidé la vérité à éclater en pleine lumière en la matière.

Mais à la lecture de l'excellent ouvrage de M. Roussez, nul doute n'est possible : de rétrovirus dans l'espèce humaine il n'y a point, donc pas de "vih", en particulier, de sida il y a mais dans un sens quelque peu "fourre-tout" comme l'a toujours reconnu d'ailleurs l'OMS elle-même, et enfin les causes des cas affectant les "sidéens" sont multiples et connaissables : troubles du système immunitaire liés soit à l'utilisation de drogues dites (ou jusqu'il y a encore peu, ils sont désormais interdits à la vente en France théoriquement) récréatives, les "poppers", qui aident (assez dangereusement) à la vasodilatation, soit à la malnutrition (en Afrique, notamment, et depuis bien longtemps, beaucoup d'ONG en savent quelque chose et le Dr Fiala est éclairant sur ce point, notamment), soit encore, tel l'AZT en son temps, aux médications supposément contre le sida elles-mêmes... !

Il faut encore laisser du temps au temps pour que les esprits se désaccoutument des messages martelés ici et là, de temps à autre, mais de manière forte et quasi-irréversible, seulement "quasi", heureusement, et que l'on puisse y voir plus clair en analysant plus sereinement, à l'instar de l'auteur et de ses deux scientifiques de compères, les tenants et les aboutissants de toute cette affaire du sida et du "vih". Pour finir par se laisser convaincre qu'effectivement, être séropositif ou séronégatif n'a aucune signification, si ce n'est peut-être de dire qu'on présente plus ou moins de globules blancs (les leucocytes) à tel moment de son existence, ce qui n'a pas de sens particulier forcément.

 

P.-S. : Les auteurs ne nient en fait pas l’existence de tout rétrovirus chez l’homme, notamment pas celle de rétrovirus endogènes, mais celle de rétrovirus exogènes, comme le(s) supposé(s) VIH(s).

 

Rolly


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67 réactions à cet article    


  • Arcane 6 octobre 2009 19:21


    Ou la la !!!

    Agoravox, toujours plus loin, toujours plus fort !!!

    Y’a quelqu’un qui relit les papiers avant publication ou c’est trop la crise ???

    Apres les extra-terrestres poilus, les crottes circles, voici un auteur qui affirme que le SIDA serait causé par les traitements anti-sida, voire des poppers, voire la malnutrition !!!

    De plus il y est écrit que les tests ne servent à rien car ils ne dépisteraient rien du tout !!!

    Y’a quelqu’un ?

    « Il faut encore laisser du temps au temps pour que les esprits se désaccoutument des messages martelés ici et là, de temps à autre, mais de manière forte et quasi-irréversible (...) »

    Ben voyons smiley


    • Arcane 6 octobre 2009 19:25


      Je vais envoyer ce papier aux autorités compétentes afin de montrer le bel exemple que ces messages induisent chez les lecteurs qui pourraient alors modifier certains comportements de façon dramatique ...


    • Arcane 6 octobre 2009 22:08

      Manifestement je me suis emporte quant aux consequences facheuses d’un tel papier au vu de la disparition quasi-totale du ......... lectorat !


    • z00p z00p 7 octobre 2009 09:14

      Je ne peux que plussoyer. Que font les modérateurs ? Ce genre d’article, outre le fait qu’il s’agit de grand n’importe quoi, est, à la limite, dangereux et à la limite de l’inconscience.
      À force de s’abreuver à la fontaine du conspirationnisme sans objectivité aucune, on se retrouve avec des articles complètement à la masse, sans autocritique, qui présentent comme la « vérité » les pires âneries.
      Encore, qu’on nous parle de Roswell ou du 11 septembre, voire des méchants Illuminati qui dominent le monde en coulisse avec leurs copains des Skulls, ou à la rigueur des « américains qui ne sont jamais allés sur la lune », ça fait sourire, mais là on touche un sujet extrêmement grave. Je suis sûr que les millions de personnes malheureusement atteintes du virus du sida apprécient ce genre d’article...


    • foufouille foufouille 7 octobre 2009 10:19

      @ arcane
      tu peut aussi te poser des questions......
      j’ai lut tout ce que j’ai trouve et beaucoup de truc ridicules
      par contre certaines explications tiennent debout
      dont celle du seuil de seroposivite

      on a bien une vaccination presque obligatoire pour un virus benin ........


    • kiouty 7 octobre 2009 08:28

      Ouaouh, je suis sans mot. Les millions de mort du SIDA doivent être bien réconfortés.

      Quand l’auteur aura des relations sexuelles librement consenties et non protégées et effectuera également des échanges de fluides sanguins et sexuels avec des femmes que la « science officielle » lui aura présentées comme contaminées par le VIH, je m’inclinerai. Mais ça n’arrivera jamais. C’est bien plus facile de faire le mariole sur internet que d’assumer ses convictions dans la réalité.


      • OrphelinPolitique 7 octobre 2009 10:26

        Et les couples séro-discordant ?


      • Rough 7 octobre 2009 10:02

        l’auteur ingénieur ? Plutôt un doctorat en connerie car personne ne naît aussi bête !....Le sida à cause des poppers...c’était en 1981/82 une des toutes premières hypothèses pour tenter d’expliquer la prévalence chez les homos de San Francisco....hypothèse invalidée en quelques mois.....sur l’interdiction de la vente des poppers en France c’est faux..ils ont été interdits quelques mois et sur recommandation du ministère de la santé l’interdiction a été levée, ils sont aujourd’hui en vente libre....Un ingénieur ne recopie pas bêtement il doit s’efforcer de comprendre et d’analyser ce qui semble au-delà de vos possibilités...


        • foufouille foufouille 7 octobre 2009 10:22

          et prendre en compte toutes les opinions ?

          certains croit toujours que neanderthal etait un homme singe


        • Philou017 Philou017 7 octobre 2009 17:28

          Je pense que la thèse des poppers est une thèse tres simpliste. Il apparait que les personnes prenant des drogues récréatives (appelation générale) sont plus susceptibles d’être touchées par des immuno-déficiences que d’autres. mais il y a certainement d’autres facteurs qui interviennent.


        • Rolly 11 octobre 2009 17:07

          @ Rough : Effectivement, les poppers semblent de nouveau autorisés à la vente libre en France, cette erreur se sera glissée dans mon article. Ce n’est pas une raison non plus pour pousser des cris d’orfraie, qui plus est inconvenants. Car la thèse de la dangerosité des poppers, autrement qu’à dose très réduite, et encore, et je ne recopierai pas « bêtement » tel ou tel autre écrit, est une thèse comme une autre, et que je soutiens, personnellement.


        • dapeacemaker911 7 octobre 2009 13:36

          Pour tous les septiques, lire la notice des tests de depistage du vih serait un plus.


          • janequin 7 octobre 2009 18:27

            Intéressant, Razzara, cette histoire d’hybridation... Peut-être ont-ils tout simplement réagi ainsi parce que le terme « hybridation » est désormais banni du vocabulaire du chimiste - mais ils sont à blâmer tout de même car ils n’ont pas pris la peine de corriger. On sait bien que la géométrie des carbones peut échapper à nos classements péremptoires.


          • David Krauss 7 octobre 2009 14:35

            Il y a beaucoup de chercheurs qui pensent qu’il y a une grave erreur sur la compréhension de la maladie... et de plus en plus de documentaire sur le sujet.

            Le tout dernier documentaire qui a récolté un prix à un festival de Las Vegas aborde le sujet : www.houseofnumbers.com

            http://www.mediapart.fr/club/blog/vincent-verschoore/210409/house-numbers-nouvelle-remise-en-question-de-l-association-vihsi

            La bande annonce contient des paroles assez étonnante venant du co-découvreur du virus qui a reçu un prix Nobel il n’y a pas longtemps pour cette raison... et qui a aussi fait une conférence et écrit un livre tentant de réhabiliter Jacques Benveniste et sa mémoire de l’eau !!!

            A croire que Montagnier a plus que dérivé vers la dissidence mais sur le sida, il reste soft... on se demande pourquoi... pas trop envie d’avoir des problème comme d’autres chercheurs plus téméraire quand à la gestion de leur carrière ?

            http://www.lesmotsontunsens.com/luc-montagnier-vaccin-contre-le-sida-memoire-de-l-eau-jacques-benveniste-2744

            Pourquoi n’existe-t-il pas de protocole standard quand à son dépistage ?

            Pourquoi peut-on être testé positif dans un pays et négatif dans un autre ?


            • franc 7 octobre 2009 15:28

              Beaucoup de scientifiques et même des prix Nobel remettent en cause le dogme de l’implication du sida avec le rétrovirus VIH,on ne peut faire l’impasse ou le négliger .
               
              Il ya du bon sens à se poser la question des porteurs sains qui sont des contre -exemples à ce dogme et donc le réfute ,mais aussi la variabilité des résultats ,positif dans un pays ,négatif dans un autre ,ou positif à un moment et négatif à un autre,positif avec un test particulier ,négatif avec un autre ,-------------( vérité en deçà des pyrrénées et erreur au delà ,dirait Pascal)

              Et puis il y a sans conteste le facteur capitaliste qui entrent en jeu avec des intérêts financiers énormes que procurent ces maladies nouvelles vraies ou fausses comme le sida et les différentes grippes qui apparaissent chaque année aux industries pharmaceutiques et médicales en général .

              Cette histoire de vaccin contre le sida ou contre le cancer qu’on nous sort de temps en temps ,je n’ y crois pas trop.


              • tonton 7 octobre 2009 15:59

                un mec sort une fumisterie monumentale sur avox et reçoit + de 50% de votes favorables

                quand c’est si con, c’est cybion


                • David Krauss 7 octobre 2009 16:18


                  http://www.houseofnumbers.com/

                  La bande annonce contient d’ailleurs des paroles assez étonnantes venant du co-découvreur du virus qui a reçu un prix Nobel il n’y a pas longtemps pour cette raison... En gros il dit qu’un bon système immunitaire se débarrasse rapidement du VIH et que le sida n’apparaît pas

                  we can be exposed to HIV many times without being clinically infected. Our immune system will get rid of the virus within a few weeks, if you have a good immune system.
                  I think an impoverished person living in Africa or Asia can clear the virus simply by building up their weakened immune system

                  Alors cette maladie ne serait pas ce que l’on croit qu’elle est ? Cela vient du type qui a eu le prix Nobel !

                  Même si cet article peut être maladroit et emprunté des raccourci je vous conseille de vous pencher sur le sujet. Cela prend du temps pour comprendre qu’il y a un problème sur ce sujet reste à savoir l’ampleur de ce problème... et suivant l’ampleur cela pourra se révèler être la plus grosse erreur scientifique du 20/21 siècle.

                  http://www.amazon.fr/th%C3%A9orie-SIDA-incoh%C3%A9rence-scientifique-t-elle/dp/287434043X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1254925130&sr=8-1


                  • LawraC LawraC 7 octobre 2009 16:39

                    Dès le début de l’article, je me suis dit qu’on avait vu la même série policière ce week-end dans laquelle un docteur mystifiait ses patients atteints du SIDA selon le principe que le SIDA n’existerait pas vraiment ou du moins, et c’est bien là le plus choquant, que dans certaines populations dites à risque.
                    Les drogués, le tiers-monde, les homosexuels,etc...

                    Que le SIDA ne soit qu’une forme aggravée de l’infection par le VIH, c’est possible mais certains des arguments employés me révulsent et me donnent la nausée.

                    C’est exactement le même qui a été tenu par les instances politicienne et les banques du sang aux Etats-Unis lors de la découverte du VIH/SIDA : seuls les pédés sont malades, pas de quoi s’affoler.

                    Dire que seuls certaines populations sont susceptibles d’en mourir, c’est renier les milliers de morts chaque année.
                    C’est un discours creux car c’est confondre une personne à risque et une personne dont le comportement est à risque.

                    Et franchement ça tourne en rond, et c’est faire feu de tout bois : on meurt des complications du SIDA, liées aux maladies opportunistes, pas du SIDA lui-même.


                    • Philou017 Philou017 7 octobre 2009 17:24

                      C’est exactement le même qui a été tenu par les instances politicienne et les banques du sang aux Etats-Unis lors de la découverte du VIH/SIDA : seuls les pédés sont malades, pas de quoi s’affoler.

                      Je ne crois pas que l’article dise cela. Vous interprétez les choses à votre façon.

                      Dire que seuls certaines populations sont susceptibles d’en mourir, c’est renier les milliers de morts chaque année.

                      On a beaucoup de mal à avoir de chiffres fiables sur ce sujet, spécialement en Afrique où les comprages apparaissent gonflés.

                      Se poser des questions sur l’origine des immuno-déficiences n’est certainement pas nier les morts suite à ces mêmes déficiences.

                      C’est un discours creux car c’est confondre une personne à risque et une personne dont le comportement est à risque.

                      Il apparait que le Sida, où plutôt les immuno-déficiences ont des causes spécifiques, qui peuvent varier suivant les pays, les continents, et les individus. 

                      Cependant, la transmission par le sang parait avoir une certaine réalité. Néanmoins se pose la question de la fiabilité des tests qui ne parait pas établie, c’est le moins qu’on puisse dire.

                      http://www.sidasante.com/themes/lestests.htm

                      D’autre part, il faut tenir compte du traumatisme très dur qui accompagne l’annonce du « diagnostic » du Sida chez une personne, et qui peut suffire en lui-même à la faire tomber malade.

                      Si on connait l’effet placebo, celui-ci peut fonctionnner en sens inverse. Si on ajoute des traitements tres dommageables pour l’équilibre de l’organisme, on peut penser que des gens sont morts uniquement suite à l’annonce de leur « séroposivité ».


                    • tonton 7 octobre 2009 18:12

                      D’autre part, il faut tenir compte du traumatisme très dur qui accompagne l’annonce du « diagnostic » du Sida chez une personne, et qui peut suffire en lui-même à la faire tomber malade.

                      ah oui, le sida psychosomatique en quelque sorte ?

                      ben ça, après le coup de la base US où on liquide les passagers, ça donne au moins un profil cohérent de « philouo17 »

                      j’espère pour toi que t’es payé pour jouer au con puissance 12


                      • David Krauss 7 octobre 2009 18:51

                        tonton nous sommes tous « séropositifs »... C’est le problème des test à la limite... qui marche avec un seuil défini de manière scientifique ou pas.

                        Il y a un gros problème avec les tests qui soit disant recherchent des protéïnes spécifique au virus.

                        Or cela n’a jamais été prouvé scientifiquement d’autant plus qu’il a été prouvé pour certaines protéïnes qu’elles ne sont pas sépcifiques au virus. Pourtant on continue de les chercher

                        Et si ces protéïnes sont spécifiques au virus comment expiquer qu’on peut les trouver chez tout le monde ? C’est le problème de faire un test à la limite.

                        Ces tests sont des tests à limite, c’est-à-dire que la séropositivité est déclarée si le taux d’anticorps dépasse une certaine valeur fixée par le fabricant du test.

                        Le principe du test à la limite signifie que le patient n’est déclaré malade que lorsqu’un seuil fixé est dépassé.

                        Cet élément semble entrer en contradiction directe avec la spécificité des protéïnes. Les protéïnes peuvent donc être présente en petit nombre (sous le seuil) chez quelqu’un et cette personne sera considérée comme non porteuse du virus. Par contre si le seuil est dépassé la présence des protéïnes sera la preuve de l’infection ! (A moins que la personne ne soit pas dans un groupe à risque et là la règle du 50% d’erreur devrait s’appliquer : il s’agit d’un faux-positif).

                        Cela revient à dire que les protéïnes peuvent exister sans la présence du virus et que par conséquent ces protéïnes ne sont en fait pas spéciques au virus comme annoncé en 1984. Ou bien cela peut aussi s’interpréter comme étant la preuve que le virus est présent dans le sang de l’ensemble de la population de la planète, il suffirait ainsi juste de baisser arbitrairement le seuil défini pour que le nombre de personnes déclarées séropositives augmentent ?

                        Les notices des test de dépistage :

                        « A l’heure actuelle, il n’existe aucun standard reconnu pour la détermination de la présence ou de l’absence des anticorps spécifiques du VIH-1 dans le sang humain. » (Laboratoires Abbott, test ELISA pour le VIH)

                        "Le test ELISA ne permet pas à lui seul de diagnostiquer le SIDA, ceci même dans le cas où les réactions obtenues suggèrent une forte probabilité que l’on soit en présence d’anticorps au VIH-1" - Laboratoires Abbott, 1994, 66-2333/R4.

                        "Ne pas utiliser ce kit comme seule base de diagnostic d’une infection par le VIH-1"... Avis figurant dans les instructions relatives au Western Blot. -Epitope/Organon Teknika Corporation, PN201-3039 Révision # 6.

                        "Le test Amplicor HIV-1 Monitor n’est pas destiné à être utilisé comme test de détection du VIH ni comme test de diagnostic visant à confirmer l’existence d’une infection par le VIH" - Roche Diagnostic Systems, 06/96, 13-08-83088-001.

                        Oui il n’existe aucun standard dans le protocole aboutissant à déclarer quelqu’un malade

                        Les USA en ont même 3 de protocoles différents...

                        Suivant le pays où vous faites le test, ce ne seront pas les mêmes protéïnes qui seront cherchées, ni le même nombre d’ailleurs. D’où par conséquent l’incroyable possibilité de changer de sérologie, de redevenir séronégatif en changeant tout simplement de pays.

                        Protocoles de test HIV Western Blot

                        - En France (FRA) : il faut obligatoiremment la présence des 3 protéïnes (p160, p120, p41) plus une parmi ces protéïnes (p68, p53, p32) et une parmi les restantes (p55, p40, p24, p18).

                        - En Afrique (AFR) : il suffit de la présence de deux protéïnes (p160, p120, p41)

                        - En Australie : il suffit de la présence d’une protéïne (p160 ou p120 ou p41) et de la présence de 3 protéïnes parmi celles restantes (p68, p53, p32, p55, p40, p24, p18)

                        - Aux USA (FDA = Food and Drug Administration) : il suffit de la présence d’une protéïne (p160 ou p120 ou p41) et absolument des protéïnes p32 et p24.

                        Non seulement les protéïnes cherchées par ces tests ne sont pas les mêmes mais il est reconnu aujourd’hui que ces tests HIV ont une probabilité de 50% d’erreur dans les groupes non à risque. Le test n’est pas donc à 100% fiable pour tout le monde, il srait soit disant plus fiable pour les personnes ayant des pratiques à risque... étrange raisonnement scientifique.

                        D’où parfois la question que l’on pause au personne lors d’un dépistage...

                        C’est scientifiquement quelque chose que je ne comprends et je ne comprends pas qu’il n’y ait pas plus de réactions et de réflexions sur le sujet...


                      • David Krauss 7 octobre 2009 18:56

                        Vous remarquerez qu’en Afrique SI le test est réellement fait seulement 2 protéïnes sur 10 sont cherchées pour confirmer le diagnostique !

                        En France on recherche la présence de 5 protéïnes sur 10 pour vous dire que vous êtes malade !

                        ET Cela n’empêche personne de dormir...

                        Et il y en a qui s’indigne de cet article.... Si le sujet était pas si grave cela pourrait être drôle...


                      • tonton 7 octobre 2009 19:45

                        ouais, ouais ... ah la science citoyenne, c’est pas de la crotte, je sais
                        paraît même que revelli va ouvrir un hosto citoyen avec des médecins-citoyens
                        et ce sera gratuit, sauf pour les funérailles qui sont à charges du patient
                         smiley smiley


                      • Arcane 7 octobre 2009 21:34

                        Tonton,

                        Je me questionne sur le but de ce papier.

                        Quel laboratoire pharmaceutique ou quel gourou vendeur d’huiles aromatiques ou essentielles (par exemple) se cachent derrière « l’ingénieur Rolly » ou se cachent derrière les publications fumeuses qu’il reprend ?

                        Lorsque cet « ingénieur Rolly » écrit :

                        « On y apprend, pour résumer, que le sida serait causé par des facteurs tels que les poppers dans les contrées développées, ainsi que les traitements anti-sida eux-mêmes, et la malnutrition dans les pays moins favorisés. Et que les tests de sérologie au vih ne testent... rien du tout ! »(sic)

                        il insinue qu’il ne sert donc à rien de se faire dépister ou de soigner si l’on est séropositif !

                        Cela me fait penser à un autre agoranaute qui spammait le forum en mettant des liens vers un site parlant de génocide planétaire en préparation avec le vaccin mortel contre la grippe A ; lequel site vendant des huiles essentielles de plantes efficaces contre la plupart des maladies et virus ...


                      • David Krauss 7 octobre 2009 21:42

                        Je vous parle de protocole utilisé actuellement , je vous cite des notices des élements bien réels qui me paraissent étrange d’un point de vue scientifique et votre réponse c’est :

                        « ouais, ouais ... ah la science citoyenne, c’est pas de la crotte, je sais
                        paraît même que revelli va ouvrir un hosto citoyen avec des médecins-citoyens
                        et ce sera gratuit, sauf pour les funérailles qui sont à charges du patient »

                        Je n’invente pas ses protcoles, ces notices...

                        Au lieu de faire des amalgames prenaient le temps de comprendre que la personne qui a écrit cet article a toutes les raisons de questionner ce sujet !

                        Aucun remède miracle n’est mis en avant mais c’était sûr que cela allait resortir...

                        Aucun argument, aucune discussion, aucun échange réel

                        Que faites-vous ici ?


                      • David Krauss 7 octobre 2009 21:43

                        Et moi je n’ai pas pris le temps de me relire après une grosse journée de boulot non terminée, désolé pour les grosses fautes...


                      • Arcane 7 octobre 2009 21:47

                        Mais pourquoi « l’ingénieur Rolly » n’intervient-il pas sous son nartic , lui qui est en année sabbatique ?


                      • David Krauss 7 octobre 2009 22:05

                        Par contre discuter des éléments concrets que j’expose, cela vous n’avez pas le temps de vous y consacrer ?


                      • Arcane 7 octobre 2009 22:07

                        A « Rolly »

                        Vous écrivez :

                        « « On y apprend, pour résumer, que le sida serait causé par (...) les traitements anti-sida eux-mêmes ... »

                        Pouvez-vous expliquer pourquoi l’on contaminerait des êtres humains séropositifs avec des traitements qui, selon vous et les lectures que vous citez, les rendraient séropositifs après dépistage avec des « tests de sérologie au vih (qui) ne testent... rien du tout ! » ?

                        N’est-ce pas absurde d’un point de vue logique ?

                        A tous et à toutes fins utiles :

                        http://www.sida-info-service.org/

                        http://www.actupparis.org/


                      • David Krauss 7 octobre 2009 22:19

                        Pourquoi pratiquait on des saignées pour soigner les gens dans le temps ?

                        Parce qu’on était persuadé que cela avait un effet positif

                        Les doses prescrites d’AZT en mono thérapie au début du SIDA était des doses qui sur le long terme était mortelle pour n’importe quel individu.

                        A l’époque l’idée était que le malade avait une espérance de vie très faible et que ce traitement pouvait contribuer à la rallonger... ce qui n’a pas était le cas.
                         
                        L’étude Concorde montrant l’efficacité du traitement a été baclée

                        http://www.lexpress.fr/informations/faut-il-condamner-l-azt_594031.html

                        Heureusement les doses ont été réduite avec l’arrivée de la tri-thérapie qui a eu un effet positif sur les malades. Ce qui n’est pourtant pas une preuve scientifique du lien HIV-SIDA.

                        Prenez un peu de temps de voir le doc de Djamel Tahi et les autres docs fait par des américains...

                        Etonnant que de tels docs soient diffusés dans des festivals sérieux et parfois récoltent des prix !


                      • tonton 7 octobre 2009 22:35

                        arcane
                        il est possible que ce soit un fou-de-dieu avec la photo du pape au-dessus de son lit, même si ce n’est pas le seul genre de frapadingue capable de ça

                        david krauss
                        non... rien ...


                      • Maximus 7 octobre 2009 22:44

                        « ben ça, après le coup de la base US où on liquide les passagers, »


                        tonton, auriez vous le lien si cela ne vous dérange pas trop ? Philou est toujours très drôle et votre description me met l’eau à la bouche.

                        Cordialement.

                      • David Krauss 7 octobre 2009 22:56

                        "

                        david krauss
                        non... rien ...

                        "
                        tonton merci de votre participation à haute valeur ajoutée à cette discussion.


                      • Arcane 7 octobre 2009 22:58

                        Tonton,

                        C’est pas impossible...

                        Rappelons d’ailleurs (ce que cet article revisionniste ne fait pas) que lors d’une relation sexuelle, seuls les préservatifs, qu’ils soient masculins ou féminins, protègent du VIH et des principales infections sexuellement transmissibles. Ils doivent être utilisés lors de tout rapport sexuel avec pénétration (quelle soit vaginale, anale ou buccale), avec un partenaire séropositif ou dont le statut sérologique est inconnu.

                        Rappelons aussi que la plupart des religions sont contre son utilisation.

                        Rappelons aussi que l’accumulation de preuves concernant les avantages importants de la médication anti-VIH moderne est actuellement regardée comme la principale confirmation du rôle du VIH dans l’apparition du sida....[53] [54] [55] [56] [57].

                        Devant l’accumulation de nouvelles études et de nouvelles données, plusieurs spécialistes éminents qui s’étaient associés àun moment àla réévaluation du sida ont depuis changé leur point de vue et ont admis que le VIH joue un rôle dans l’origine de la maladie[29]. Robert Root-Bernstein, l’auteur de Revoyons la question du sida : le prix tragique d’un consensus prématuré[30] et jadis critique du paradigme VIH/sida, a depuis pris ses distances avec les dissidents, en disant : « Ce qu’avancent les négationnistes est manifestement incohérent en regard des études existantes. Quand je contrôle les études existantes, je n’approuve pas leur interprétation des données, ou, pire encore, je n’arrive pas [du tout] àtrouver ces études.  »[31]. Dans un article 2005, Root-Bernstein et al. ont écrit : « Il est bien connu que l’infection due au VIH-1 a pour conséquence une baisse graduelle des CD4 T-lymphocytes  ».[32]

                        Joseph Sonnabend, qui jusqu’àla fin des années 1990 considérait comme non résolue la question de la cause du sida, a changé son opinion en voyant le succès des médicaments antirétroviraux les plus récents et a déclaré : « Il existe maintenant de fortes preuves que le VIH joue un rôle... Les médicaments qui peuvent vous sauver la vie peuvent également vous tuer dans des circonstances différentes. C’est làune distinction que les négationnistes ne semblent pas comprendre.  » [31


                      • Francis, agnotologue JL 7 octobre 2009 23:08

                        Ya pas eu besoin de la base US pour liquider les passagers. Je ne sais pas s’il y avait trois, ou quatre avions détournés, mais celui qui ne s’est pas écrasé sur le Pentagone pourrait bien être, pourquoi pas, celui qui a été abattu en rase campagne, et pour lequel on a raconté cette histoire de passagers courageux munis de super téléphones portables.


                      • Francis, agnotologue JL 7 octobre 2009 23:10

                        Ce post s’adressait à maximus, et pardon à tous pour ce hors sujet sur cet article passionnant.


                      • David Krauss 7 octobre 2009 23:15

                        Tiens un blog intéressant pour faire votre connaissance du sujet.

                        http://hivskeptic.wordpress.com/

                        Ces chercheurs ont changé d’avis mais bien d’autres font le chemin inverse !

                        Alors qui a raison qui a tort ?

                        Encore faudrait-il que le débat soit réellement ouvert et discuté.

                        Quand on voit comment on est traité on comprend que des chercheurs préfèrent éviter le sujet certains ont perdu leur crédit de recherche à cause de ça...


                      • tonton 7 octobre 2009 23:19

                        maximus
                        c’est là ... tu suis le fil, c’est un pur régal ... car le mec, il en remet encore une couche en-dessous smiley

                        arcane
                        ben oui, ... pour vraiment marcher encore à ça en 2009 ... faut vraiment être fou à lier
                        la preuve, c’est sur avox smiley



                      • David Krauss 7 octobre 2009 23:25

                        Pour quelqu’un qui n’a rien a dire sur le sujet je trouve que vous passez beaucoup de temps ici...

                        On occupe son temps comme on peut

                        de façon constructive ou non...

                        Et vous vous avez choisi !


                      • tonton 7 octobre 2009 23:27

                        arcane
                        je connais quelqu’un qui a le sida depuis + de 15 ans, je suis au courant du truc


                      • David Krauss 7 octobre 2009 23:35

                        Désolé pour votre ami.

                        Est-ce que cela veut dire que cela fait 15 ans que vous suivez ce débat scientifique qui n’est pas encore sur la place publique... ?!?!?

                        Ah si cela commence car on en parle dans le fourre tout des théories du complot sic...

                        http://nouvelobs.com/actualites/international/ameriques/20090717.OBS4500/le _sida__creation__invention__accident_.html

                        Qui aborde sur un paragraphe la pensée des scientifiques dissident après avoir parlé des théories paranos...


                      • tonton 7 octobre 2009 23:53

                        david krauss

                        c’est pas un ami, c’est de la famille
                        le virus a été identifié, son adn est connu, ainsi que la plupart de ses processus d’action : agrippage de la cellule, intrusion dans la cellule et multiplication
                        et c’est sur base de ces connaissances très précises que des dizaines de molécules ont déjà fabriquées depuis + de 15 ans avec des succès thérapiques retentissants

                        et si vous étiez autre chose q’un frapadingue, comme l’auteur de ce torchon, vous pourriez le savoir en googelant quelques heures

                        et maintenant fermez votre gueule...


                      • Maximus 8 octobre 2009 00:05

                        Je vais aller lire le lien tonton, et merci.


                        N’hésitez pas à m’indiquer des bonnes feuilles. Par exemple, l’article de Revelli en personne sur le 11 septembre, j’en ai été abasourdi.

                      • Maximus 8 octobre 2009 00:27

                        J’ai lu les posts à Philou, un grand moment comique. Phénoménal.


                      • David Krauss 8 octobre 2009 00:36

                        Amusant comme quoi la compassaion attise l’agression.

                        Les effets positifs des traitements ne prouvent pas l’existence du lien HIV-SIDA.

                        Mais c’est un peu compliqué à comprendre et cela prend du temps à expliquer ou à lire dans des articles plus techniques que celui-ci.

                        http://hivskeptic.wordpress.com/2008/10/12/haart-and-hivaids-dilemmas-paradoxes-and-errors/

                        Citations :

                         Moreover, antiretroviral drugs may quickly reduce “viral load” without increasing the life-span of the cells supposedly killed by the virus, indicating that “HIV” is not the agent of cell death.

                        It does not necessarily follow that HAART is ineffective, of course — it might by chance have some benefits, it would not be the first medical treatment to work despite misunderstanding or lack of understanding of why it works. As it turns out, though, death statistics show that HAART doesn’t prolong lives to any significant extent.

                        HAART saves lives — but doesn’t prolong them !?

                        http://hivskeptic.wordpress.com/2008/09/17/haart-saves-lives-but-doesn%e2%80%99t-prolong-them/



                        Et il y a ENCORE des scientifiques qui prétendent que le virus n’a pas été isolé suivant les canons de la science... Etrange.

                        http://www.youtube.com/watch?v=pODKQwTT4ug


                      • tonton 8 octobre 2009 00:40

                        maximus
                        pour le boss ... il en a encore remis ici ( 28 mar et 25 juil 2006 )
                        et puis ici en décembre 2007

                        limpide, quoi ....


                      • Maximus 8 octobre 2009 00:57

                        Merci tonton,


                        « Par ailleurs, Jürgen Elsässer n’y va pas par quatre chemins, même au sujet de Ben Laden et de son organisation. Selon lui, en effet, Al Qaida n’existe pas réellement, et est avant tout un concept marketing de propagande de la politique extérieure américaine... Cela ne vous fait pas drôle, que Chevènement cautionne ces propos ? »

                        Petite citation du grand patron, dans le texte.

                      • yvesduc 8 octobre 2009 00:38

                        Bravo pour ce bon résumé du bouquin de Roussez, que j’ai lu et qui m’a beaucoup intrigué. L’auteur est courageux de s’avancer sur ce terrain miné, tant par les enjeux en termes de santé qu’il recouvre que par les réactions irrationnelles qu’il suscite. Par peur d’apparaître irresponsable, ce sujet est encore plus tabou que le 11 septembre 2001, c’est dire ! Et comme pour le 11 septembre, ce dont on aurait besoin pour commencer est d’un débat public argumenté, donnant la parole de façon équitable aux différentes opinions.


                        • janequin 8 octobre 2009 06:45

                          On constate que les critiques de cet article - un peu superficiel, je le reconnais - n’ont pas renseigné leur profil. En face, ce sont matheux, physiciens, biologistes, chimistes.

                          Serait-ce que ces critiques n’ont aucune compétence en matière scientifique ? Peut-être ont-elles un « agenda » particulier qui les poussent à intervenir ici pour pourrir la discussion.

                          En effet, nombreux sont ceux qui ont un intérêt évident à maintenir le statut quo, ne serait-ce que parce que l’hypothèse virale du sida permet d’évacuer toute idée de causalité environnementale et comportementale.

                          Lisez bien cette publication de chercheurs canadiens. Elle est exemplaire et permet de comprendre comment on a éludé la responsabilité de la chimie dans le sida.


                          • mrdawson 8 octobre 2009 11:26

                            Alors, vous devriez vous même bien lire cette publication car :
                            1 - elle n’est pas exemplaire et est remplie de biais (admis par les auteurs eux mêmes)
                            2 - elle ne traite pas de chimie du tout du tout du tout
                            3 - elle conclue que le risque d’infection par le VIH est supérieur chez les utilisateur de drogues intraveineuses inscrit dans les programmes d’échanges de seringues que chez les utilisateurs non inscrit, et ce à Montreal uniquement.

                            Donc en gros elle conclue que les programme d’échange de seringues n’ont peut être pas trop de sens en terme de santé publique à Montreal. Elle ne prouve (et ne peut prouver) rien d’autre.

                            Par ailleurs l’article était nul, rempli de raccourcis, d’incompréhensions, d’idées fausses, et de fausse science tout court. Les associations entre déclins des populations de CD4 et taux de VIH dans le sang ont un sens, quoiqu’en disent les malins sur le fil (notamment du à l’apparition du VIH bien avant le début du déclin). Les tests virologiques sont basés sous forme de seuils, c’est comme ça, cela tient à notre fabuleux système immunitaire qui créé en permanence tous les anticorps possible et imaginables (y compris donc l’anti-vih) en petite quantité. Quand l’infection commence, les anticorps concernés sont alors produits en masse ==> d’ou la nécessité d’un seuil. Qui varie en fonction de la sensibilité du test... bref des cours de bases en épidémio et biologie. Le négationnisme sur le sida est ridicule, dangereux et insultant, je ne vous félicite donc pas.


                          • janequin 8 octobre 2009 12:00

                            Evidemment, les auteurs ont absolument cherché à minimiser l’impact de leurs résultats, et ont introduit, comme par hasard, l’idée que leur études étaient biaisées. Ils ont été incapables d’être de véritables scientifiques et de remettre en question ce qu’ils avaient appris... et puis, ils voulaient être publiés, c’est humain ! LOL !

                            Oui, l’étude conclut bien que le risque d’infection est supérieur chez ceux qui utilisent des seringues propres que chez les autres, groupe qui inclut sans doute des personnes qui utilisent des seringues propres, mais aussi des personnes qui les réutilisent. Cela signifie que ce qui est responsable de l’augmentation des cas de séropositivité n’est pas ce qui pourrait être transmis par la réutilisation de la seringue, mais bien par le contenu de la seringue, ce qui implique bien que c’est la chimie qui est mise à contribution ici, car on sait que les drogues, qu’elles soient amines secondaires ou tertiaires, augmentent le stress oxydatif cellulaire (voir les études de l’INSERM sur la cocaïne).

                            Quant à la relation charge virale - CD4, il suffit de lire la publication de Rodriguez et al pour comprendre qu’elle est loin d’être évidente.


                          • janequin 8 octobre 2009 13:20

                            « Les tests virologiques sont basés sous forme de seuils, c’est comme ça, cela tient à notre fabuleux système immunitaire qui créé en permanence tous les anticorps possible et imaginables (y compris donc l’anti-vih) en petite quantité. »

                            J’aime bien cette phrase, qui confirme bien ce que nous disons sur les tests VIH.
                            Si les biologistes raisonnent comme vous le faites, je ne les félicite pas non plus, car leur science est soumise aux lois de la chimie : mêmes causes, mêmes effets. Sinon, il s’agit simplement de baratin permettant d’y échapper.

                            L’explication la plus simple est que ce qui fait apparaître le sida est quelque chose qui est synthétisé naturellement par la cellule humaine, en très petite quantité, et qui provoque a formation de ces anticorps, et qui, depuis une quarantaine d’années, est introduit de différentes manières en grandes quantités dans le plasma humain.

                            selon moi, il s’agit du peroxynitrite.


                          • janequin 9 octobre 2009 19:02

                            Bon sang, mais c’est bien sûr, Néwick ! Evidemment, cette découverte fortuite les a plus qu’embêtés. Ils se sont débinés bien lâchement. Vous pouvez être sûr que si l’inverse avait été retrouvé, ils l’auraient clamé haut et fort.

                            Vous nous prenez vraiment pour des pommes !


                          • janequin 13 octobre 2009 20:09

                            Personne n’a encore essayé de rechercher la corrélation peroxynitrites - séropositivité. Ce n’est pas qu’elle n’existe pas. mais on ne veut pas la rechercher. Et vous-même, manifestement, ne le ferez pas. Et pourtant...

                            Des personnes qui sont redevenues séronégatives ? Il y en a bien plus que vous ne le dites ; mais le dogme ne pouvant être transgressé, on dira qu’ils ne l’étaient pas, en fait. Que le labo s’est trompé...

                            Intéressez-vous à la récente aventure de l’artiste Ozzie Osbourne . Il est frappant de constater que ses médecins - tout ce qu’il y a de plus officiel - parlent maintenant de l’impact de son mode de vie sur l’évolution des tests dits « hiv ».

                            L’isoniazide ? Ne le donne-t-on pas en première intention aux tuberculeux, en particulier en Afrique ? Et que je sache, la tuberculose, surtout en milieu hospitalier, est considérée comme une maladie opportuniste du sida.

                            Evidemment, personne n’a jamais songé à évaluer la relation isoniazide - séropositivité. Cela ne se fait pas, voyons !! Et les fonds nécessaires à cette étude ne seront bien évidemment pas débloqués ! LOL !

                            Allons. Il faut creuser... Ne pas se fier aux apparences. Le VIH est en réalité l’arbre qui cache la forêt des peroxynitrites.


                          • janequin 15 octobre 2009 00:25

                            Eh bien, Néwick, voilà que vous tombez sur l’article-même dont j’ai parlé le 12 octobre à 7h24.

                            Vous le voyez, les grand esprits se rencontrent !

                            Oui, cet article est pour moi fondamental. J’en ai parlé autour de moi, à des collègues chimistes et biochimistes, et il leur a paru logique d’en conclure que le VIH avait besoin de peroxynitrites pour se répliquer. J’ai lu toutes les sources que vous citez, et elles m’ont confirmé dans mes hypothèses initiales. Je vais vous expliquer quelles sont ces hypothèses un peu plus loin, mais tout d’abord, je voudrais dire que cet article pointe également autre chose, à savoir que les clones du VIH, donc à priori le VIH lui-même, synthétisent des peroxynitrites. Il y a donc quelque chose du genre « l’oeuf et la poule » dans cette histoire.

                            Lorsque j’ai rencontré la dissidence du VIH, cela m’a fortement interpelé, car je me suis toujours posé beaucoup de questions sur le fonctionnement de la cellule. J’ai d’ailleurs voulu faire de la recherche en biochimie, mais ma première tentative à l’agrégation de chimie ayant été infructueuse, j’ai dû y renoncer, et puis la vie en a décidé autrement.

                            J’ai trouvé qu’il existait des incohérences dans le discours des deux camps, et j’ai cherché, en lisant un maximum de publications, à retrouver un fil conducteur. Et dès 2003, j’avais remarqué que toutes les personnes malades du sida avaient peu ou prou touché à diverses molécules azotées oxydantes, ou bien à des structures azotées facilement oxydées in vivo.

                            Il en est ainsi des amines tertiaires aliphatiques, dont font partie la cocaïne et l’héroïne, mais aussi du sulfaméthoxazole, des nitrites d’alkyle, etc.

                            Ayant lu les travaux de Furchgott et Ignarro, je constatais que le point commun à ces substances était le monoxyde d’azote, composé radicalaire fondamental dans la vie cellulaire. Cependant, diverses études (je les ai toutes en pdf, mais la recherche sur mille références est bien longue) montraient que NO en lui-même n’avait pas de propriétés cytolytiques.

                            Par contre, la lecture de cette étude de Koppenol m’a ouvert les yeux, et a permis que je fasse mon cheval de bataille de ces peroxynitrites. En effet, on y découvre que les peroxynitrites se forment extrêment rapidement en présence de monoxyde d’azote et d’ion superoxyde, tous deux bien présents dans la cellule. Cependant, le glutathion a comme propriétés de bloquer l’excès de NO sous forme se S-nitrosoglutathion, et donc, la concentration stationnaire de NO, et donc de peroxynitrite à l’état de santé est très faible.

                            Et ce d’autant, ainsi que vous l’avez indiqué, que la GPx élimine systématiquement les peroxynitrites.

                            Pourquoi ces peroxynitrites existent-ils à l’état de santé ? Eh bien parce qu’il servent d’agents nitrants, de la tyrosine en particulier. Nitration qui entraine la lyse de la membrane cellulaire, conduisant à l’apoptose des monocytes ou des lymphocytes T. Plus simplement, il me semble logique de penser que ces peroxynitrites sont l’issue finale de la cascade apoptotique faisant appel aux caspases entre autres.

                            Puisque le document d’Aquaro indique presque une « symbiose » entre peroxynitrites et VIH (le terme n’est pas bien chois puisque ni l’un ni l’autre ne sont vivants), cela permet de comprendre pourquoi chacun d’entre nous est positif au VIH, à savoir qu’il a été nécessaire de définir un cut’off, là où une différence d’ordre qualitatif n’aurait pas dû en faire apparaître. Le cut’off est le signe d’une différence quantitative, et donc que ce qu’on mesure n’est pas la présence ou non d’un virus, mais l’excès ou non de peroxynitrites.

                            Je dirai quant à moi que le VIH est plutôt un agent de liaison intercellulaire propageant l’apoptose (due aux peroxynitrites) de proche en proche, régulé normalement par les antioxydants cellulaires. Il est frappant de constater qu’une des protéines du VIH (la nef, je crois), est très riche en arginine, qui est la source bien connue du monoxyde d’azote et donc des peroxynitrites.

                            Donc mon hypothèse est que l’utilisation de substances provoquant l’apparition d’un grand excès de peroxynitrites a provoqué un déséquilibre profond de ce système si fragile, provoquant essentiellement la mort cellulaire par lui-même, mais renforçant aussi le nombre de VIH, qui eux-même entraînaient aussi le mort cellulaire. Mais comme l’a montré Rodriguez et al (voir plus haut), le VIH n’est responsable que de 4% de la mort des lymphocytes. Mon hypothèse tient donc debout.

                            Pour en revenir à l’isoniazide, deux faits permettent de valider mon questionnement.
                            Tout d’abord, il a été montré que l’isoniazide tue de BK grâce à la formation de monoxyde d’azote.
                            Ensuite, Gisselquist et al. ont montré que le Sida africain apparaissait essentiellement en milieu hospitalier.
                            La conclusion s’impose d’elle-même.

                            Le dernier point que je voudrais aborder concerne la trithérapie. En effet, c’est actuellement l’argument principal qui est interjecté aux dissidents : la trithérapie a considérablement amélioré l’espérance de vie des séropositifs. Et donc cela prouve que c’est bien le VIH qui est responsable du sida.

                            Pourquoi dit-on cela ? Eh bien parce que les remèdes ont été synthétisés en imaginant comment bloquer les processus de réplication du virus.
                            Par exemple, les analogues nucléosidiques présentent une position 3’ bloquée. Le cas d’école est l’AZT, où le OH en 3’ est remplacé par un groupement azoture N=N=N.

                            Mais, après avoir étudié les propriétés des peroxynitrites, on peut se demander si ces substances ne diminuent pas drastiquement leur concentration cellulaire.

                            La chimie nous est alors d’un grand secours, sacahnt que les peroxynitrites sont des agents nitrants et oxydants. Si on leur oppose des sycles aromatiques activés, ou des composés réducteurs, eh bien ils sont consommés et leur propension à « faire » du VIH est annihilée.

                            Eh bien, quels sont les analogues qu’on retrouve dans tous les régimes ? Le 3TC ou le FTC, dont le métabolite essentiel est le sulfoxyde. On retrouve ici deux composés soufrés capables, comme le glutathion, d’éliminer chimiquement les peroxynitrites - car certaines réactions ne nécessitent aucun enzyme, croyez moi, et sont extrêmement rapides.

                            Autre exemple : le Lopinavir, qui est l’inhibiteur de protéase qui marche le mieux. Pourquoi ? Personne n’en sait rien... à moins que l’on constate qu’il possède un cycle aromatique substitué par un oxygène, ce qui le rend aussi sensible à la nitration que la tyrosine...

                            Reste le cas de l’AZT. Les recherches montrent que, tant qu’il existe du glutathion cellulaire, qui gère le NO créé par l’oxydation in vivo de l’AZT, il diminue l’apoptose cellulaire (le monoxyde d’azote est un composé bifonctionnel). Mais elles montrent aussi que l’AZT détruit très lentement le glutathion, comme l’ont montré Reardon et al. On peut donc concevoir que l’amélioration constatée lors de l’essai de Fischl sur l’AZT correspondait à la phase de maintient de la présence de glutathion, alors que la mort rapide qui est survenue par la suite correspondait à la transformation de l’azoture directement en peroxynitrite alors que le taux de glutathion avoisinait zéro.


                          • janequin 16 octobre 2009 18:09

                            En parlant de dissidence, je pense essentiellement à Peter Duesberg (qui même mis au ban de la communauté scientifique, intéresse toujours par ses études sur l’aneuploïdie), et un groupe de scientifiques australiens qui se surnomme « le groupe de Perth »

                            En réfléchissant bien, ces deux tendances sont diamétralement opposées, et présentent des incohérences opposées. Le premier parle de virus sans même de relation avec le sida, et donc contredit toutes les observations scientifiques (car il n’accepte la corrélation « marqueurs-sida ». Les seconds, pour éviter cette incohérence, nient toute existence au VIH en tant que tel, ce qui est expérimentalement erroné.

                            Le problème est que tous ces gens, et les gens qui les suivent, ne gardent pas la tête froide. pas plus d’ailleurs que l’orthodoxie qui les contredits.

                            mais les contradictions ne manquent pas non plus du côté de l’orthodoxie. Pour ma part, j’avais relevé une contradiction dans l’application de la chimie elle-même dans le document sensé prouver le mécanisme d’action de l’AZT et de la résistance qui pouvait apparaître. j’en ai longtemps discuté avec un biologiste, en argumentant par rapport à la structure électronique même des substances qui intervenaient.

                            C’est un peu pour cela, pour essayer de trouver une théorie plus cohérente, que j’ai étudié ces peroxynitrites.

                            Vous dites que tous les cas de sida ne peuvent être associés à des substances provoquant la formation de peroxynitrites.

                            Sachez cependant que de nombreux antibiotiques, donnés pourtant couramment, le font très bien : ce sont tous les dérivés nitrés (chloramphénicol, nitrofurantoïne, métronidazole,...), les oximes et éther d’oxime (céfixime,...), les isoxazoles (sulfaméthoxazole du bactrim). (il faut que je retrouve le papier d’électrochimie qui en parle)

                            Il réagissent d’ailleurs facilement avec le glutathion en l’oxydant de manière irréversible. Si on exagère les doses..., et cela doit bien arriver quand la maladie ne veut pas céder un pouce de terrain !

                            Vous dites que nous sommes d’accord : « le VIH cause le Sida ». Pas si sûr. Il accompagnerait le sida en étant un effecteur de l’apoptose, mais sans être le principal responsable. Celui-ci serait, selon moi, les peroxynitrites.


                          • janequin 8 octobre 2009 06:47

                            Je précise que « NEP » renvoie aux programmes permettant aux drogués d’utiliser des seringues neuves à chaque injection.


                            • Arcane 11 octobre 2009 11:32

                              Toujours aucun commentaire de l’ingé nieur Rolly ...


                            • Rolly 11 octobre 2009 17:10

                              Je suis là, que voulez-vous ?


                            • Arcane 11 octobre 2009 18:12

                              Rolly,

                              Mieux vaut tard que jamais smiley

                              Pouvez-vous donc répondre à ma question du 07/10 de 22h07 ?

                              De plus, vous reconnaissez que les poppers sont toujours autorisés à la vente mais dites que vous soutenez toujours l’hypothèse selon laquelle ils pourraient causer le SIDA. Cette thèse ayant été une des premières, elle fut éliminée depuis plus de 20 ans et servait principalement à faire une corrélation entre SIDA et milieu homosexuel ...

                              Pourquoi continuer aujourd’hui à défendre cette thèse ?


                            • Rolly 13 octobre 2009 16:50

                              @ Arcane :

                              Si l’on part du principe que les tests de dépistage de vih ne testent rien de précis (je dis bien : rien de précis), il n’y a pas de syllogisme ni de sophisme dans le fait que les médications (traitements, tri, quadri-thérapies, etc.) administrées pour « traiter » les différentes formes de sida puissent être dommageables pour l’organisme, « le sida » étant (mal, à notre sens) défini par l’OMS par différentes affections possibles qui n’ont pas forcément de lien entre elles, par ailleurs.

                              Quant au problème des poppers, je suis loin d’être spécialiste, mais, comme pour les autres grandes drogues, et non plus celle-ci qui est parfois qualifiée (peut-être à tort, selon nous) de « récréative », ils peuvent causer des dommages à l’organisme également. C’est d’ailleurs ce que Peter Duesberg et al. appellent les « origines chimiques du sida », avec la malnutrition. Je pourrais vous citer la référence d’un article à ce sujet par lui et d’autres, donc, si vous le désirez. Il est paru dans une revue scientifique indienne à comité de lecture, si mes souvenirs sont bons.

                              Rolly


                            • janequin 12 octobre 2009 07:24

                              Non. La mise en cause des poppers ne cherchait pas à mettre en relation Sida et milieu homosexuel. Il ne faut pas falsifier ainsi l’histoire.

                              Il se trouve que Gottlieb a découvert en 1980 des personnes qu’on ne pouvait plus soigner de leur maladie et qui en sont ports. Il a découvert qu’ils avaient une chute de leur taux de T4. Et ces personnes avaient toutes utilisé des poppers. Donc il en a conclu que les poppers pouvaient être la cause de cette nouvelle maladie... maladie nouvelle parce qu’on avait enfin une relation à se mettre sous la dent : celle du déficit en T4 avec l’impossibilité de soigner ces personnes.

                              Pourquoi cette nouvelle maladie à ce moment-là ? Eh bien parce que c’est à ce moment-là qu’on a appris à compter les T4.

                              Donc elle est apparue parce qu’est apparu ce test. Mais en réalité, elle existait certainement auparavant.

                              Donc, on a laissé tombé l’étiologie poppers parce qu’on a rencontré des baisses de taux de T4 chez des personnes qui n’utilisaient pas de poppers. On a donc essayé de trouver un point commun à tous ces malades, d’où l’idée d’un virus.

                              En fait, on peut, depuis 10 ans grâce aux découvertes récentes de la biochimie, trouver un autre point commun à tous ces malades : toutes les circonstances qui sont associées à la chute des T4 sont associées à l’augmentation cellulaire d’une molécule très simple et très importante : le peroxynitrite.
                              Le VIH lui-même a son existence qui dépend de ces peroxynitrites, ainsi que le montre une étude de 2007.


                              • janequin 12 octobre 2009 07:34

                                J’ai oublié l’essentiel : les poppers font partie des composés (très) susceptibles de permettre la formation des peroxynitrites en quantité capable de détruire ces T4. Il existe bien d’autres composés ou de circonstances permettant leur formation en excès.

                                A noter que le peroxynitrite est une molécule essentielle au fonctionnement cellulaire, mais à très faible taux. Celui-ci est géré par les antioxydants cellulaires (glutathion) par l’intermédiaire d’une enzyme contenant du sélénium. D’où l’importance du sélénium dans la maladie.


                                • janequin 12 octobre 2009 08:48

                                  Dans mon message de 7h24, il fallait lire, bien sûr, :

                                  Il se trouve que Gottlieb a découvert en 1980 des personnes qu’on ne pouvait plus soigner de leur maladie et qui en sont morts.


                                  • janequin 16 octobre 2009 18:10

                                    A écouter également le Pr. Luc Montagnier dans cette interview, les médicaments et les vaccins antisida seraient, eux aussi, une histoire de gros sous.

                                    Dialogue :

                                    Montagnier : We can be exposed to HIV many times without being chronically infected… our immune system will get rid of the virus within a few weeks if you have a good immune system.

                                    Brent Leung : If you have a good immune system then your body can naturally get rid of HIV ?

                                    Montagnier : Yes.

                                    Brent Leung : If you take a poor African who’s been infected and you build up her immune system is it also possible for them to also naturally get rid of it ?

                                    Montagnier : I would think so… It’s important knowledge, which is completely neglected. People always think of drugs and vaccine.

                                    Brent Leung : There’s no money in nutrition, right ?

                                    Montagnier : There’s no profit, yes.


                                    • Agerate Agerate 5 mai 2015 16:48

                                      Si vous adorez tout ce que Internet peut produire de paranoïaque, de théorie du complot, de croyances et de religion, et si vous appréciez que des gourous vous révèlent la « vérité » (cachées, la vérité, ça va de soi) alors cet article est fait pour vous.

                                      Si vous croyez intimement que tout pouvoir est forcément corrompu. Et que par conséquent, les savants, les scientifiques, les médecins, les institutions médicales, sont forcément menteurs et manipulateurs alors cet article est fait pour vous.

                                      Si vous n’aimez pas les croyances mais avez soif de connaissance, d’intelligence, de science et d’indépendance d’esprit, passez votre chemin. Mais vous pouvez aussi lire cet article comme une curiosité sociologique... Ça vaut le coup d’œil !

                                      Sur le fond :
                                      - Le consensus scientifique reconnait le lien entre le VIH et le SIDA (en pratique tous ceux qui connaissent le sujet - je vous rappelle que le professeur cité est... chirurgien. Donc absolument pas spécialiste d’infectiologie).
                                      - Je vois venir l’habituel argument de la mort : « La majorité peut se tromper ! » Bien sûr, mais l’occurrence, dans 99.999% des cas, quand le consensus est aussi important, c’est la majorité qui a raison...
                                      - Bien sûr, si ce professeur apportait des arguments intéressants, alors il méritait qu’on s’intéresse à lui, quand bien même il serait minoritaire... Sauf qu’en l’espèce, n’importe quel gamin en 3ème année de biologie ou de médecine est capable de démontrer l’absurdité de chacun des « arguments » apportés.

                                      Par charité, on va passer le fait que chacun des points qu’il avancent sont contredits non seulement par les expériences scientifiques, mais également par la pratique médicale de tous les jours : tous les traitements efficaces sont basés sur les théories qui sont selon lui, fausses...

                                      Vous pouvez me croire ou ne pas me croire, seulement moi je n’ai rien à vendre. En l’occurrence, la création, mois après mois, de nouvelles théories du complot, aboutissent à la publication de nombreux ouvrages qui se vendent très très bien. Sans parler des recettes publicitaires des sites internet ou des ventes de places de conférences ou de produits alternatifs...

                                      Ceci dit, libre à vous d’engraisser ces nouveaux marchands de croyances et de produits dérivés, si vous pensez que ça va vous faire du bien... Mais entre nous je pense qu’il y a de meilleurs solutions. smiley

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