Alors, vous devriez vous même bien lire cette publication car :
1 - elle n’est pas exemplaire et est remplie de biais (admis par les auteurs eux mêmes)
2 - elle ne traite pas de chimie du tout du tout du tout
3 - elle conclue que le risque d’infection par le VIH est supérieur chez les utilisateur de drogues intraveineuses inscrit dans les programmes d’échanges de seringues que chez les utilisateurs non inscrit, et ce à Montreal uniquement.
Donc en gros elle conclue que les programme d’échange de seringues n’ont peut être pas trop de sens en terme de santé publique à Montreal. Elle ne prouve (et ne peut prouver) rien d’autre.
Par ailleurs l’article était nul, rempli de raccourcis, d’incompréhensions, d’idées fausses, et de fausse science tout court. Les associations entre déclins des populations de CD4 et taux de VIH dans le sang ont un sens, quoiqu’en disent les malins sur le fil (notamment du à l’apparition du VIH bien avant le début du déclin). Les tests virologiques sont basés sous forme de seuils, c’est comme ça, cela tient à notre fabuleux système immunitaire qui créé en permanence tous les anticorps possible et imaginables (y compris donc l’anti-vih) en petite quantité. Quand l’infection commence, les anticorps concernés sont alors produits en masse ==> d’ou la nécessité d’un seuil. Qui varie en fonction de la sensibilité du test... bref des cours de bases en épidémio et biologie. Le négationnisme sur le sida est ridicule, dangereux et insultant, je ne vous félicite donc pas.