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Commentaire de David Meyers

sur De l'Affaire Mitterrand à l'Affaire Carla Bruni


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David Meyers 9 octobre 2009 11:37

Des crimes contre l’humanité, des viols, des découpages en morceaux, il s’en produit des centaines (milliers ?) chaque jour de par le monde sans que nos « bons penseurs », voyeurs, projecteurs de leurs propres fantasmes ne s’en émeuvent.

Et voilà que tout le monde (non pas tous allez louya) s’enflamme pour une petite histoire de kiki qui ne tombe même pas sous le coups d’aucune loi nationale ou internationale.

Taper au dessous de la ceinture est profondément immoral, surtout quand le coup vient d’un « parti » dont le crédo se fonde sur le rejet de l’autre.

Le sexe, sorti de son contexte, c’est sale et dégoûtant, donc tout jugement, hors du tribunal, ne signifie rien de plus que « nos » propres fantasmes et rejets que « nous » n’arrivons plus à refouler.

La société qui crée une pesudo loi « morale » est une société à l’agonie, préhistorique, moyen ageuse, à l’opposé d’un contrat humaniste de vivre ensemble.

Je ne porte pas Monsieur Fredéric Mitterrand dans mon coeur. Je ne l’aime pas car, pour plus de pouvoir, il se fourvoie avec un personnage qui fait du mal à la France (société égoisite et violente, déficits invraisemblables, absence de politique, destruction des services publics etc...).

Je ne l’aime pas non plus car il a « laissé passer » cette loi liberticide Hadopi, pour toujours mieux cirer les pompes de qui vous savez, alors que plus de cent millions d’êtres humains sont morts pour la liberté depuis un siècle.

Mais voir un homme venir se défendre de rien du tout de mal, devant des millions de télespectateurs (quel bon voyeurisme jouissif a-t-on pu s’offrir), pour des insinuations, des amalgames et certainement une volonté de frapper bêtement, ca me répugne profondément.

La honte n’est pas sur lui mais sur (beaucoup) des journalistes qui se « gavent » de ce genre d’affaire sans affaire, sur les politicards qui suivent stérilement une pseudo émotion instrumentalisée, sur les éternels tenants de la castration et de la peine de mort.

Quant à Laurence Ferrari, ses oreillettes TF1nesques l’empêchaient manifestement d’entendre les réponses de son invité puisqu’elle serinait les mêmes questions de lynchage écrites par un rédacteur obsédé de l’équipe du journal.

Brulons Sade, brulons Mitterrand, brulons Baudelaire, nous savons déjà à quoi cela conduit...


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