Les mêmes qui soutenaient furieusement que les tours ne s’étaient pas écroulées à la quasi vitesse de la chute libre viennent récemment d’annoncer triomphalement que, si elles se sont écroulées si vite , c’est parce qu’elles étaient mal construites.
C’est un aveu, non seulement qu’ils avaient tort techniquement, mais aussi que leur motivations en deviennent très suspectes.
Par ailleurs, ce fait que les tours étaient mal construites, loin d’invalider la théorie du complot, la renforce ; en effet, on ne peut pas croire que les propriétaires ignoraient que ces tours représentaient un extrême danger, et qu’il fallait tôt ou tard, voire, au plus vite les démolir. Ils auraient choisi la solution la plus déplorable.
Aux victimes qui sont mortes ce jour là, et à toutes celles qui ont souffert ou sont décédées depuis, ainsi que celles qui souffrent encore et qui en mourront, et qui attendent désespérément une quelconque aide qui ne vient pas pour cause de batailles juridiques, je demande pardon pour ce mot « déplorable » si léger pour qualifier cette décision.
Par ailleurs, je vois dans cette obstination à réouvrir l’enquête le refus d’assumer leurs responsabilités, responsabilités que l’enquête révélerait.
A ceux qu’ici je ne soupçonne en aucune façon d’avoir de près ou de loin quelque intérêt dans cette affaire mais qui font partie des furieux opposants à la réouverture, et qui ont déjà rappliqué comme des mouches sur je vous dis pas quoi, je leur demande gentiment de mettre leur orgueil en sourdine : pour ne pas polluer le débat.