Si Le Pen a repris la thèse du complot intérieur, c’est qu’il n’a rien à perdre, en terme d’image.
Au contraire de certains partis qui craignent l’omerta déclenchée par le microcosme politico-médiatique après le livre de Meyssan.
Ce microcosme a pris un énorme pouvoir et contrôle le politiquement correct conforme à ses idées et inclinaisons.
C’est ainsi qu’on voit intervenir le clown Finkelkraut sur l’affaire Polanski, on se demande au nom de quoi, avec un discours debilitant.
C’est ainsi qu’on voit l’Express dégainer la « fachosphere » à la première remise en cause d’un copain de Carla.
C’est ainsi qu’on voit la clique des BHL, Askolovitch et autres Val sortir l’anathème de l’anti-sémitisme au premier qui met en cause les dogmes établis par l’intelligentsia Parisienne.
C’est ainsi qu’on voit Bayrou se faire littéralement lyncher par la presse parce qu’il a abordé un sujet « interdit » quand on parle des élites (à propos de Cohn-Bendit).
Dans ce cadre-là, il n’est pas étonnant de voir que les partis, y compris de gauche évitent tout débat.
Du reste les politiciens de gauche ne sont pas plus brillants sur ce sujet que les autres.
Les politiciens d’aujourd’hui, obsédés par leur image dans leur médias n’ont pas envie de s’intéresser au sujet. Ils préfèrent même que cela reste dans l’ombre, vu les remous que ca produirait.
Ca qui est en cause, c’est pas la gauche ou la droite, mais la déliquescence de la classe politique, qui évite toute initiative sortant du politiquement correct et qui montre une soumission pitoyable aux diktats de l’intelligentsia Parisienne, quand elle n’y est pas partie prenante.
Que ce soit sur le 11/9, ou sur un ministre qui évoque joyeusement le tourisme sexuel dans un livre.