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Commentaire de Imhotep

sur Lettre ouverte à François Bayrou


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Imhotep Imhotep 12 octobre 2009 12:08

Voici une vidéo de Guillon qui met en perspective autre chose qui est en fait très intéressant et révélateur. Si les partenaires sexuels de Mitterrand étaient adultes, ils sont là où ils en sont, sans doute pour la majorité car mineurs ils ont été enlevés et prostitués mineurs. Le majeur n’est que la résultante du mineur et il n’est là que parce qu’il a eu des maquereaux qui l’ont mis sur le trottoir au bénéfice d’immondes porcs pleins de dollars. Beaucoup se servent des attaques vraies ou non contre Mitterrand à cause de son homosexualité avérée et d’une pédophilie plus difficile à prouver, mais l’immonde est bien la consommation de prostitué(e)s. Cela est de l’esclavagisme des corps et c’est inacceptable. Et les bons apôtres qui défendent ce Mitterrand sont ceux qui défendent l’esclavagisme. Aucun être qui se prostitue ne le fait par plaisir absolu. Leur consentement ne l’est que comme l’aveu sous la torture. Il n’a aucun sens. La nécessité parfois, mais le plus souvent c’est la force qui les met sur le trottoir la force du maquereau qui enlève l’enfant ou la jeune fille, qui le bat, le drogue et le prostitue. Vouloir défendre une certaine liberté de mœurs au travers de la prostitution ne fait que rendre médiocres et assez répugnants leur défenseurs. Y ajouter cet argument intolérable de Mitterrand lui-même qui dit que finalement tout un chacun a fait au moins une fois ce qu’il a fait dans sa vie. Ainsi en serait-il que chaque Français mâle se serait rendu en Thaïlande pour s’offrir des boxeurs de 40 ans ! 


Il y a des attaques sans doute nauséabondes et de circonstance contre Mitterrand, mais son attitude esclavagiste n’est absolument pas acceptable. Le trafic des corps est une honte et là il n’y a pas d’homosexualité, de majorité ou de morale qui comptent ce qui compte c’est le trafic de corps, la perte totale de dignité de la personne qui se prostitue. Le pouvoir du dominant sur le dominé, l’exploitation directe et indirecte du prédateur sexuel sur la proie. ll est coupable une fois si cette proie est sans maître, et deux fois si en plus il enrichit les intermédiaires et les maquereaux qui ne cesseront de renouveler leurs proies. Ce consommateur de sexe tarifé par sa consommation détruit la vie d’une proie et par ce fait fait perdurer le système car il participe à l’existence de ce marché, de ce marché aux esclaves.

Les défenseurs de Mitterrand ont une réflexion soit extrêmement courte s’arrêtant à ce soi disant lynchage, soit mensongère en voulant ignorer l’amalgame qu’ils font faire à ceux qui s’indignent entre homosexualité et pédophilie, et plus loin encore entre liberté et esclavagisme. Un rapport tarifé au-delà de la négation du respect, de la négation de l’amour est la prédation du riche sur la pauvreté par le pire. Et c’est oublier très vite que le majeur d’aujourd’hui était très vraisemblablement le mineur d"hier qui est sur le marché et donc qui usé et abusé par le prédateur parce qu’il y venu sur ce marché mineur et par la force soit d’un maquereau soit de la misère. Honte à eux et à leur défenseurs. Il ne s’agit pas de morale du sexe ou de l’homosexualité mais de morale contre l’exploitation abominable de la misère par le riche au travers du corps et de la perte absolue de dignité et de futur.
Au fait dans prostituer il y a tuer.
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