Vous commettez un grand nombre d’erreurs. Mitterrand n’a pas renié ce qu’il a fait. Ce n’est pas parce qu’il a publiquement condamné le tourisme sexuel qu’il s’est inclus dans cette condamnation. En 2005 lorsque que Fogiel lui demande s’il a mauvaise conscience il dit qu’il ne sait pas. Cela c’est clair. Il a par ailleurs affirmé que si c’était une erreur ce n’était ni un crime ni une faute ! Ensuite Mitterrand n’est pas le commun des mortels il est ministre de la République, ministre qui a pris la défense de l’indéfendable sous prétexte , ensuite dit comme cela, d’émotion.
Enfin le rapport à la loi n’est pas un gage de vérité. Si Sarkzoy dépénalise le droit des affaires, cela voudra dire que l’escroquerie deviendra légale. Et vis-à-vis de la prostitution il y a l’hypocrisie de la loi. Si racoler et maquereauter sont interdits, la consommation devrait l’être tout autant. Et dans certains pays les consommateurs sont punis. Il n’y a aucune prostitution volontaire, consentante. Aucune. Il n’y a que des prédateurs qui payent, des prédateurs qui prennent leur bénéfices et des personnes qui perdent leur vie à louer leur corps. C’est aussi tragique et aussi simple que cela.
On ne peut accepter un argument sous prétexte de généralisation du fait. Voyez-vous ma bonne dame, c’est dans la tradition indienne de faire fabriquer des briques crues par des enfants de sept ans. Ils font tous cela. Voilà ce genre d’argument. Et avec ce genre d’arguments on n’aurait jamais aboli l’esclavage.