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Commentaire de JL

sur Alain Finkielkraut, la justice américaine vaut-elle Polanski ?


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Francis, agnotologue JL 12 octobre 2009 16:08

J’ai essayé de lire cet article. J’ai eu peur d’y perdre mon latin.

Je m’en tiendrai donc au titre, lequel si j’ai bien compris signifierait :

A la justice américaine qui dirait : « Pourquoi Polanski ? parce que nous le valons bien ! » l’auteur ou Finkielkraut je m’en fiche, rétorquerait : « Non, vous ne le valez pas ».

Cela me fait penser à cette réplique célèbre dans une pièce de Bertholt Brecht : « 

« J’apprends que le gouvernement estime que le peuple a ’trahi la confiance du régime’ et ’devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités’. Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? »

On est bien dans la droite ligne des « ’Promesses’ du candidat Sarkozy : »Je n’aime pas la justice, euh, l’injustice, et je ne laisserai à personne le monopole de la justice (euh ... de l’injustice ?)" Sic. Entre parenthèse, c’est moi qui ajoute.

En effet, c’est ce point là qui a posé problème au candidat : le monopole de la justice n’appartient à personne, il n’y a donc pas de raison de s’en inquéter. En revanche, le monopole de l’injustice est une absurdité. C’est cette confusion du propos, et le fait qu’il n’aime pas les juges mais ne peut le dire qui a provoqué cette confusion momentanée de la pensée et par conséquent ce lapsus authentique et que je cite de mémoire.

La justice américaine est d’autant moins un monopole détenu par qui que ce soit puisque, sauf erreur de ma part, les juges y sont élus démocratiquement.

Finkielkraut ou l’auteur je m’en fiche se fait donc le brave toutou des désirs présidentiels. On n’est jamais trop flagorneur envers un mégalomane.


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