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Commentaire de Monolecte

sur L'implacable érosion de l'indignation


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Monolecte Monolecte 14 octobre 2009 11:59

Je me souviens très bien de l’affaire Sharon Tate... mais je ne vois pas le rapport avec la choucroute. Donc, l’idée, c’est que d’avoir vécu des trucs horribles te dédouane de tes actes postérieurs ?
Donc, tout enfant violé pourra violer à son tour ? On aurait pu ouvrir des lupanars remplis de gosses pour les rescapés des camps nazis ?

Ça me rappelle mon grand-père, orphelin pendant la première guerre mondiale : il ne cessait de se plaindre la la souffrance de son enfance et cela lui a permis de justifier tous ses comportements de gros con ensuite. Du coup, il tapait sa femme, terrorisait ses enfants, buvait et jouait l’argent du ménage, courait les putes... ben oui, le pauvre, fallait comprendre !
Sous prétexte d’avoir eu une enfance pourrie, il a pourri la vie de plusieurs autres personnes, dont moi. Je ne lui ai jamais trouvé la moindre circonstance atténuante. J’ai moi-même bénéficié d’une enfance de merde que je ne souhaite à personne. Du coup, je me sens au contraire responsable des conséquences de mes actes envers les autres, du coup, je fais attention à mes proches, aux gens que j’aime et même à tous les autres. Parce que j’ai eu une enfance de merde, je sais combien il est important de tout faire pour adoucir la vie des autres quand on le peut.

J’aime faire rire : ma famille, mes amis, mes proches, j’aime leur apporter quelques grammes de douceur dans un monde de brutes. Et je n’aime surtout pas que l’on fasse aux autres ce que je n’aimerais pas que l’on me fasse à moi-même.


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