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Commentaire de Daniel Roux

sur Socrate, Jésus et Bouddha : proches de nous ?


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Daniel Roux Daniel Roux 14 octobre 2009 19:07

@ Moristovari

L’impression que je retire de mes lectures socratiques est que que l’homme était un optimiste qui aimait la vie qu’il menait. Il se plaisait parmi ses semblables et savourait le bonheur de vivre dans sa cité.

Sa mort ne contredit pas cet optimisme. Le pouvoir en place le condamne pour des raisons qui lui appartiennent. Socrate pourrait s’exiler mais refuse la proposition de ses amis. Prendre la route à son âge et quitter sa cité lui a semblé probablement au-dessus de ses forces. Il a donc choisi la mort en la sublimant par un argument héroïque : Le citoyen, quel qu’il soit, doit accepter les décisions des instances démocratiques. Fuir serait renier l’engagement de toute une vie et la démocratie elle même. Du coup, par sa conduite exemplaire en accord avec ses principes, ce bavard et jouisseur impénitent est passé à la postérité et a mérité son titre de philosophe.


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