FO encore sous influences ? Dis nous camarade !
Le Congrès constitutif a lieu le 12 avril 1948. FO devient parallèlement une des chevilles ouvrières de la confédération internationale des syndicats libres (CISL), scission de la fédération syndicale mondiale rejetant l’influence communiste.
FO revendique le principe de l’indépendance syndicale. Cette
indépendance vaut à l’égard des partis politiques, des gouvernements,
de l’État, du patronat et des églises. Dans les faits, FO a rassemblé
tous ceux qui s’opposaient aux communistes. Pendant longtemps la
centrale a été dominée par les socialistes mais elle accueillait aussi des militants anarchistes[2] et trotskystes, en particulier proches de l’OCI ou de Lutte ouvrière (Arlette Laguiller) et même des gaullistes. FO reçoit le soutien logistique et financier de syndicats belges, allemands, et de l’AFL-CIO américaine sous l’égide de son tout récent FTUC (Free Trade Union Committee) et d’Irving Brown[3],[4], membre éminent de la CIA qui souhaite « créer en France et en Italie des syndicats non communistes pour affaiblir la CGT et son homologue italienne, la CGIL »[5].
Le ministère du Travail verse également des subsides, pris sur les
fonds de l’ex Charte du travail (extorqués aux travailleurs par le
gouvernement de Pétain).
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