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Commentaire de joelim

sur A népotisme avéré, faute pas forcément pardonnée


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joelim joelim 15 octobre 2009 13:18

Le népotisme présidentiel vient donc d’être pris en flagrant-délit...

Le plus grave pour moi est le décalage béant entre les discours et les actes de Sarkozy.

Quand il dit :
— Comment peut-on parler de République quand la réussite scolaire et l’avenir professionnel dépendent non de l’intelligence, non du courage, non de l’ardeur au travail, non du mérite mais d’abord du milieu social d’où l’on vient, du quartier où l’on habite, du nom que l’on porte, de la couleur de sa peau ?

et :
— Le plus grand danger qui menace notre modèle républicain, c’est que la République devienne une idéologie désincarnée.

il doit appliquer ces bons préceptes sinon c’est du vent. C’est même pire : selon ce discours, objectivement, il oeuvre pour transformer la République en idéologie désincarnée.

Sa parole n’a donc plus la moindre valeur. Avant on s’en doutait, maintenant on a la preuve.

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