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Commentaire de Nometon

sur 11 septembre 2001 : deux citoyens ridiculisent la presse internationale


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Nometon Nometon 15 octobre 2009 14:26

Ce que je note :

- d’un côté, il y a des associations, parmi lesquelles celles-ci, apportant des indices matériels et des témoignages qui remettent gravement en cause la version officielle de l’administration Bush.

Leur demande est très simple : la réouverture d’une enquête qui intègre ces éléments, confirmant ou infirmant les différentes hypothèses.

Cette demande correspond en justice à la révision d’un procès. Elle est en l’occurrence d’autant plus recevable, que la thèse officielle est le produit d’une administration (et non d’une cour) et que ses conclusions ont effectivement légitimé plusieurs guerres qui ne sont pas terminées.

En science, cela s’appellerait : refaire l’expérience pour valider les faits et les hypothèses, sur un sujet de controverse.

- de l’autre côté, nous avons un refus catégorique, relayé un peu partout par des propos diffamatoires d’une constance frappante : ici, sur Agoravox, on reconnaîtra aisément la tonalité de ce refus en relisant les propos de quelques intervenants, lesquels, avec une agressivité frappante, qualifient lesdites associations de « conspirationnistes », « comploteurs », « soucoupistes » (cf. Léon qui renouvelle la sémantique).
Leur but est apparemment de discréditer le plus violemment possible la demande de réouverture du dossier.
C’est la position d’une thèse qui réfute par principe la thèse opposée et donc, la possibilité d’une synthèse.

Leur conclusion sytématique et récurente : « Cela ne prouve rien du tout » (Freebird).
On notera toute la rationalité de la réaction. Chacun pourra s’interroger sur les motivations essentielles de ce refus acharné. Ce n’est pas ici mon propos.

De tout cela, voici ce que je conclus :

La civilisation occidentale est fondée sur la dialectique. C’est elle qui évite, autant que possible, l’arbitraire, dans les cours de justice, les parlements, les laboratoires scientifiques. C’est elle qui fonde notre pensée et nos institutions.

Pour ma part, lorsque je découvre ou que je lis des gens qui se refusent à la dialectique par principe ou au nom d’une vérité prétendument incontestable, je deviens extrêmement méfiant.

Cela me rappelle trop la position de l’Eglise qui autrefois refusait absolument qu’on contesta ses vérités, allant jusqu’à brûler les détracteurs (Léon, comment les auriez-vous appelé ? Des « soucoupistes » ?) qui ne s’amendaient pas.

« Et pourtant, elle tourne. »


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