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Commentaire de FLORILEGE1975

sur Mobilisation des universitaires : barricades de plumes


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FLORILEGE1975 FLORILEGE1975 15 octobre 2009 14:27

non pas de haine !
Et aux cotés des Etudiants et des Lycéens !
Lucide, c’est tout !
Relisez donc en entier si vous voulez bien !
Cela ne fait aucun doute : si vous voulez bénéficier de l’attention des grands médias, il vaut mieux être enseignants-chercheurs que salariés de la SNCF (ou simplement membres des personnels administratifs des Universités).
Car  le mouvement universitaire ne concerne pas seulement le statut des enseignants-chercheurs. Des aspects décisifs du conflit sont minorés, d’autres sont rendus invisibles : la mobilisation et les revendications des personnels administratifs (BIATOSS) – qui n’ont à ce jour jamais eu l’honneur d’être mentionnés dans les médias depuis le début d’un conflit dont ils sont pleinement acteurs –, les étudiants, les organismes de recherche, ou l’avenir du doctorat et des doctorants…
Des revendications plus larges pouvaient donner des arguments supplémentaires aux organisations pour convaincre les étudiants de rentrer dans le mouvement. « Les étudiants ont largement de quoi se mobiliser sur la mastérisation, l’allocation des moyens , la professionnalisation… Il ne faut pas se priver de leur soutien », estimait une militante du syndicat lors de l’AG de l’UFR LLphi à Nanterre le 30 janvier 2009.
Alors à l’origine,N’Est-ce pas un mouvement corporatiste ?
Les étudiants ont massivement rejoint les enseignants-chercheurs. C’est eux qui ont permis l’ampleur du mouvement ...Mais Les étudiants paient l’addition !
 Les étudiants sont les grands perdants de ce mouvement qu’ils n’ont pas initié, guère contrôlé, et dans lequel ils n’ont pas gagné grand-chose.
De plus , en compromettant la tenue des examens par leurs grèves reconductibles (impossibles dans l’éducation où chaque jour de grève est décompté et prélevé depuis 2003), les enseignants-chercheurs ont écorné leur image auprès de l’opinion publique.

des milliers d’étudiants dans le flou à la veille de leurs examens !Les Grands perdants sont les étudiants. Des semaines, sans cours ou presque des cours c’est à dire dehors ou des halls de la mairie. Une année foutue pratiquement . On les utilise, on les manipule, nos etudiants ... par les EC

Franchement, qu’est ce qu’ils ont avoir avec le foutu statut des EC ? Que les EC défendent leurs acquis, je peux le comprendre... mais mal le comprendre... Utiliser les étudiants, je n’arrive toujours pas à comprendre... Encore une année foutue, une promotion sacrifiée. On va filer des polycopiés,.. est ce la solution ? où est le cours face à l’étudiant ? car l’EC est payé pour cela selon ses status et non distribuer les polycopiés ... sous forme de prospectus...

Est ce que l’EC va sacrifier son salaire (les heures de grève) comme il a sacrifié ses étudiants ? je ne pense pas car l’entrée d’argent est très importante pour son ménage, son crédit de maison, ses vacances... mais l’avenir d’un jeune, il s’en fout royalement... D’ailleurs, il en aura d’autres l’année prochaine jusqu’à la retraite....

Des jeunes gens qui, à la différence des enseignants protestataires, sont matériellement les seuls perdants du bras de fer...Voilà la réalité !
Ils ont du galérer pour leurs révisions à cause des mouvements de grèves dans les universités et ils ont en payé les frais : beaucoup ont en effet obtenu des notes décevantes voire même se sont retrouvés bons pour le rattrapage en septembre.
Et il y a ceux qui ont tout perdus : les étudiants étrangers qui se sont vu refuser le renouvellement de leur permis de séjour...Ceux qui bossaient le soir pour payer leurs études et qui vont aujourd’hui’hui pointer au pôle emploi parce qu’ils n’ont pas eu droit à leur vraie chance....ETC.....


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