L’auteur disait dans son paragraphe 3 :
"Le terme juyub est utilisé par le Coran au singulier (jayb)
à propos de Moïse (27:12 ; 28:32) dans le sens de la fente de la
chemise, et dans une variante du verset 66:12 dans le sens de la fente
du corps de la femme, comme synonyme de sexe. D’où ma traduction. Ce
verset est à rattacher probablement à une pratique arabe préislamique
de tourner nu autour de la Pierre noire, voire de frotter les organes
génitaux contre cette pierre ; il demande aux femmes qui participaient
au pèlerinage de couvrir le sexe, et non pas la tête, le visage ou la
poitrine.«
Et là, abracadabra, l’auteur nous révèle sa grande propension au mensonge, à la falsification et à l’exploitation du peu de curiosité de son lectorat (pour découper les allégations aux sources) exploitant l’ignorance (de la part de ce dernier) de la langue arabe.
Si dans les versets 27:12 ; 28:32 relatifs à l’histoire de Moïse il est question du terme jayb (poche latérale des vêtements et non celle supérieure // de laquelle Moïse ressortait sa main toute blanche de lèpre, puis la ressortait toute guérie), dans le verset 66:12 on n’y trouve jamais le terme jayb, absolument pas.
Dans le verset 66:12 on retrouve le terme farj (pluriel = fourouj), lequel entend sexe (appareil sexuel, qu’il s’agisse de celui masculin ou féminin).
Voici la traduction dudit passage :
Coran - Sourate 66
11 (à titre d’appel à la dévotion et à la dévotion) Dieu cita en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle implora (son Dieu) »Seigneur, construis-moi auprès de Toi (càd : dans Ton royaume) une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son oeuvre ; et sauve-moi des gens injustes« . 12 De même (Il cita), Marie, la fille d’Imran QUI PRÉSERVA SA VIRGINITÉ ; et en qui Nous insufflâmes de Notre Souffle (de Vie) ; qui eu (en toute certitude) pleinement foi dans les paroles de son Seigneur et en Ses Livres ; et qui fut (en toute certitude) parmi les dévots (premiers élus).
Littéralement, dans le verset 66:11, dans le passage souligné, on lit : »
QUI PRÉSERVA SON SEXE« .
On arabe la translittération du passage en majuscule est la suivante : »allaty ahçanate farjaha"
allaty (celle) [qui] ahçanate (préserva) farjaha (son sexe)*
* farj = sexe, c’est le seul mot que l’on retrouve en commun entre 66:12 et 24:31, et point le terme jayb.
La volonté de manipulation et de mensonge de l’auteur est flagrante et caricaturale.