@ jaja,
laissons ma situation personnelle de coté si vous le voulez bien, je veux bien avoir tendu la perche en m’exposant dans l’article, mais pas au point de déballer ma vie pour rien, la vivre et tenter de m’en sortir m’a suffit.
il y a, il est vrai, d’énorme différence dans la précarité, l’affective, la culturelle, la financière, entre autre, sont autant d’impossibilité d’être, d’avoir et même parfois jusqu’à l’idée d’un devenir. Même le rêve d’un billet de loto deviens retour vers l’enfer du réel.
il y a aussi une organisation dans la misère, et de l’entraide entre clochards qui épaterait plus d’une personne tant voir quelqu’un partager le rien qui lui reste encore en deux a quelque chose de grand, ou constater qu’ils s’organisent pour quadriller un quartier tel une équipe de commerciaux venant taper des portes, démontre bien que le soucis de l’efficacité n’est pas proportionnelle a son « échelon social ».
Mais le plus fréquent c’est quand même la violence, l’abus de faiblesse, la peur permanente qui deviens prison de conscience, et tout ce que l’on sait déjà, jusqu’à la mort qui démarre plus rapidement après la cinquantaine que les autres, en moyenne.
Je ne suis pas sur que ce soit un rêve impossible, je pense que c’est surtout une question de volonté politique et d’éthique de résultat. A force de considérer qu’il y aura toujours des précaires, des clochards, et qu’aucun effort n’y changera rien, on est tombé dans l’excès inverse.
Ils sont sans porte parole, sans micro, ils n’existent pas dans la société médiatique autrement que comme outil politique a ressortir pour détourner les regards des autres décisions. C’est devenu une sorte de honte avec laquelle on s’achète une bonne conscience pour le prix de l’impôt et d’un geste de temps en temps.
En déléguant la cause sociale a la gauche, qui l’a gérer comme un clientélisme, utilisé comme outils électoral, en saupoudrant des enveloppes de subventions, sans se soucier de l’efficacité, on ne s’est collectivement pas rendu compte des effets pervers que cela a engendrer.
Une multitude de structures bancales tenues pour certaines a bout de bras par des gens qui font de leurs mieux mais sans aucune logistique de l’efficace ni soutien probant.
beaucoup de Réunionites, palabres, tentatives d’explications pour consolider la recherche et l’autorité des psycho psycha pédia sur le terreau des « préca », etc...mais finalement rien de d’autres a constater empiriquement si ce n’est que ça dure, empire, et engendre.
amicalement, barbouse.