@Céphale : « C’est un auxiliaire indispensable de l’économie. »
Un mot en tant que travailleur précaire gagnant moins que le seuil de pauvreté tel que défini par l’O.C.D.E..
Rémunéré depuis septembre 2006 par l’Education Nationale, dans le cadre d’un « contrat d’avenir » (sans aucun avenir), j’ai l’angoisse du renouvellement chaque année au mois de juin.
J’ai scrupuleusement rempli mes fonctions d’aide à la direction en saisissant les centaines de gamins dans le fichier « big brother » qu’est base-élèves, l’application informatique centralisée du ministère.
40.000 précaires étaient dans le même circuit.
2,3 ou 5 ans sont, suivant les statuts des différents contrats de travail, les durées maximum de cette activité.
L’obligation contractuelle de formation est baffouée par l’employeur.
Ce dernier répond tranquilement « y’a pas le budget ».
Les syndicats se gargarisent de leur succès concernant base-élèves :
la nationalité n’y figure plus mais, comme il faut saisir le lieu de naissance pour inscrire un élève (et le « tatouer » avec un I.N.E. (identifiant national de l’élève), concrêtement c’est blanc bonnet et bonnet blanc.
Le bal des faux-culs c’est quelque chose d’énorme.
Stages parking, formations pipeaux (avec contrat écrit non respecté par l’AFPA)... j’ai déjà donné.
L’Assistanat : première entreprise de France !