Salut
He bien puisqu’on en est au deballage de conduites indignes d’un syndicat, laissez moi poser ma modeste pierre a l’edifice.
En l’an de grace 2000, notre entreprise decide de produire un effort supplementaire pour arriver a un meilleur rapport qualite prix. Pour encourager les travailleurs, il est prevu une prime de pres de 6000 euros par personne pour ... l’encadrement alors que les idiots stupides ( ceux qui fourniront le travail) se verront gratifier des trois huits associes a un stress concomittant et a la chaleureuse ironie de l’encadrement. Fait exceptionnel, la totalite de l’entreprise se met en greve. Je m’improvise delegue de la troupe ( nous etions quatre delegues) et m’inscris a un syndicat pour y adopter une legitimite « politique ». Pendant trois semaines, la greve perdure, le negociations se suivent jusqu’a tard dans la nuit ( tot le matin ?), puis des rumeurs folles se promenent. Entre acquis delirants nivelles a la hausse, prime astronomiques et autres mythes, les manifestants doutent. Nous venons sur la table pour y informer les grevistes ( nous perdons de l’argent pendant les jours de greves) et leur demandons de tenir.
J’apprend qu’un responsable syndicat tres virulent disparait de la scene pour conges-maladies pour avoir colle 10 affiches. Cette personne reviendra bien bronzee a la fin de la greve.
La negociation : elle se fait avec les responsables syndicaux dont l’obsession est de partir de la table. Il aura fallu les enfermer avec les adherents a la porte pour les forcer a se mettre d’accord. Le groupe initial de 4 s’est restreint a deux, le premier manquant est parti pour conge maladie, l’autre a prestement repris le travail sans meme donner de raisons. Sur les deux restants, l’autre donne totale legitimite a son syndicat pour negocier alors que je prefere m’assurer du bon ordre de la negociation et de conserver la legitimite ainsi que les espoirs qu’ont place en moi les autres employes.
Resultats des courses :
Donnez aux cadres ce qu’ils veulent ou nous lachons les employes. Tels furent les propos laches par les responsables syndicaux ( promus a des statuts de cadres). Fort de cela, je refutais ces revendications en soulignant clairement l’absence de lien entre ces deux categories. Le soir meme ( une pause fut exigee pour remettre tout le monde d’accord), mon syndicat m’interpella en indicant deux options possibles : soit j’etait radie du syndicat, perdais ma legitimite et ne pouvais plus negocier, soit j’acceptais tout en bloc et pouvais esperer une petite gratification. J’ai ete radie. Les employes n’ont rien eu, et se sont tape les trois huits plus longtemps que prevu. Les responsables syndicaux ont tous atterri dans un poste plus attractif financierement et laborieusement.
Conclusion :
Dans chacune des negociations en haut lieu se trouve exclu l’interet des employes. On y discute entre gens du meme monde ( les parvenus sont persuades d’etre arrive au meme niveau que les hauts dirigeants) tout en negligeant ce qui les legitime pour conserver ce poste.
Encore maintenant, je revois le malade bronze et ses acolytes haranguer les foules et profiter des jours de conges, de syndicat ( le representant syndicat peut etre detache et continuer a etre paye pendant la greve contrairement aux gens qu’il envoit au casse-pipe) voire meme de formation.
05/11 14:06 - remiaufrere
Je crois que vous n’avez pas saisi tous les élements (calendaires) de ma rupture. (...)
04/11 22:21 - fifi
30/10 14:01 - remiaufrere
Monsieur X , Je n’ai pas quitté FO parce que l’extrème gauche était ancré dans ce (...)
29/10 21:22 - fifi
22/10 14:26 - Roger Martinovsky
16/10 13:26 - remiaufrere
Et avec 37°c dans un bureau, vous ne dites rien ??? Aucune protestation ? aucune intervention (...)
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