Je suis d’accord avec vous, mais pasou parle bien de personnes qui abritent des sans-papiers et qui se font dénoncer. Certains de bonne foi, faisant ça par pure bonté d’âme. On n’empêchera, heureusement, jamais la charité ni l’entraide.
Nous ne sommes donc pas en train de parler du complice d’un gang qui planque les cadavres ou qui stocke la came destinée à être vendue à des gamins.
Donc, on arrive dans le champs de la perception de chacun. Qqn qui dénonce son voisin parce que ce dernier abrite ou aide des sans-papiers, de mon point de vue, c’est un enculé et c’est sur mon point de vue en effet que je me positionne. Car quel mal la bonne femme qui accueille des sans-papiers dans son jardin, sous une tente, ou qui fournit de quoi téléphoner à ces réfugiés, fait-elle à ses voisins ?
Par ailleurs, heureusement que ces lois n’existent plus, mais à l’époque tout se faisait « légalement » aux yeux de Vichy et donc des français concernant les dénonciations. Après, on pouvait voir fleurir toute sorte de commerce avec les ventes des biens saisis pour se faire un petite bakchich (voir Mr Batignoles).
Donc finalement, ça revient un peu au même (déportation mise à part) car je considère que la personne qui est contre ces mesures d’expulsions est aussi légitime que celles qui se débrouillaient pour sauver des juifs.
Et pour finir, ce que je trouve le plus dangereux et qui me fait pouffer en lisant pasou, c’est le côté pervers que peut avoir la dénonciation calomnieuse, qui pourrait tout aussi bien le/la toucher lui/elle.
Cdlmt.