@Julius et autres sur la même ligne de pensée,
Relisez ça ! c’est un ordre ! (dit comme ça il y a de grandes chances que vous désobéissiez Non ?) :
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/trop-sages-42441
extraits :
"Avec cette façon d’aborder ces questions, il s’avérait que la question
de la responsabilité était TOUJOURS du côté de celui qui subissait
l’action, et pas de celui qui la faisait. Subtil, non ? Et pervers.
Mais une perversion douce, cachée sous le manteau doucereux d’un
management souriant centré sur la participation.«
»Se sentir humilié de ne pas remplir des objectifs irréalisables,
cela déprime, et peut même, à la longue, conduire au suicide. Parce que
c’est à soi qu’on en veut. C’est l’auto-accusation, un des signes
majeurs de la forme la plus grave de dépression, la dépression
mélancolique.
Qu’est-ce qui est mis en place, en fait, par ce nouveau management ?
Un processus qui est aussi vieux que le monde est monde, mais qui
depuis quelques années a pris une extension impressionnante : c’est le
transfert de culpabilité.
Que fait un chef qui s’arrange pour que ses employés croient décider de leur avenir ? Il leur fait porter le chapeau.
Pour démonter un peu ces mécanismes, je vais aborder ici des champs différents.
Un pédophile, un violeur, va dire, lorsqu’il est pris (et même
avant, à sa victime) « C’est lui (c’est elle) qui m’a provoqué ».
L’enfant abusé va le croire et se taire, écrasé d’une culpabilité qui
n’est pas la sienne. Au point que son salut passera souvent par un
procès identifiant clairement le coupable. Et le délivrant d’une faute
qu’il a portée pendant des années.
L’enfant abusé culpabilisé se tait, l’adulte harcelé aussi.
La culpabilisation indue conduit au silence.
D’autant plus qu’existe la peur. "