@ Nono
Ce qui me fait toujours sourire c’est qu’à la suite d’un article sur un sujet X, il y a toujours quelqu’un pour le mettre en parallèle avec un sujet Y, histoire de minimiser l’impact du sujet X. Ben oui, c’est vrai quoi, qu’est-ce qu’on en a à foutre des femmes pakistanaises ? Il faut d’abord se pencher sur le cas des femmes Françaises, celles qui vivent à 100 mètres de chez soi. Pour un chantre du relativisme culturel, ce dernier argument des plus franchouillards détonne un peu, mais je suppose que tout est bon pour convaincre et les défenseurs d’un Islam régressif et meurtrier et les ethno-centrés de notre beau pays.
Alors oui, je me suis relue et c’est en réponse à votre digression malicieuse que j’ai écrit « en France celles qui survivent ne sont pas en plus traduites devant les tribunaux ». Et c’est bien le sujet, entre un côté un pays qui par voie légale justifie la lapidation des femmes adultères et victimes de viol et, de l’autre (via votre commentaire pro-relativisme culturel) un pays dans lequel de telles violences sont interdites par la loi et passibles de poursuites pénales.
Bien sûr, certains lecteurs pourraient se dire que sur le fond, de nombreuses femmes en France sont victimes de viols, violences conjugales et qu’elles en meurent. Mais n’invoquez pas ces drames pour éluder ce qui est au coeur de l’article de Laurette : les femmes au Pakistan