« RENAN » ?!!?
Quelle référence !
On peut en extraire quelques saillies contre l’Islam.. mais aussi contre le judaïsme.. Renan est avant tout raciste et, s’appuyant sur des démonstrations qu’il voulait « scientifiques », il dénie aux peuples « sémites » l’accès à la rationalité :
CITATION :
C’est en effet dans la diversité des RACES qu’il faut chercher les causes les plus
efficaces de la diversité des idiomes
. L’esprit de chaque peuple et sa langue
sont dans la plus étroite connexité : l’esprit fait la langue, et la langue à son
tour sert de formule et de limite à l’esprit. La race religieuse et sensitive des
peuples sémitiques ne se peint-elle pas trait pour trait dans ces langues toutes
physiques, auxquelles l’abstraction est inconnue et la métaphysique
impossible ? La langue étant le module nécessaire des opérations
intellectuelles d’un peuple2, des idiomes peignant tous les objets par leurs
qualités sensibles, presque dénués de syntaxe, sans construction savante,
privés de ces conjonctions variées qui établissent entre les membres de la
pensée des relations si délicates, devaient être éminemment propres aux
énergiques déclamations des Voyants et à la peinture de fugitives impressions,
mais devaient se refuser à toute spéculation purement philosophique. Imaginer
un Aristote ou un Kant avec un pareil instrument n’est guère plus possible que
de concevoir un poème comme celui de Job écrit dans nos langues
métaphysiques et réfléchies. Aussi chercherait-on vainement chez les peuples
sémitiques quelque tentative indigène d’analyse rationnelle, tandis que leurs
littératures abondent en expressions vraies de sentiments moraux,
d’aphorismes pratiques. «
FIN de CITATION
Et dans ces lignes, glorifiant les »RACE PHILOSOPHIQUES« maniant les langues indo-européennes, on voit déjà poindre le mythe aryen et la »philosophie" du Troisième Reich..
CITATION
Au contraire, de même que la recherche réfléchie, indépendante, sévère,
courageuse, philosophique en un mot de la vérité, semble avoir été le partage
de cette race indoeuropéenne, qui, du fond de l’Inde jusqu’aux extrémités de
l’Occident et du Nord, depuis les siècles les plus reculés jusqu’aux temps
modernes, a cherché à expliquer Dieu, l’homme et le monde par la science et a
laissé derrière elle, comme échelonnés aux divers degrés de son histoire, des
systèmes, toujours et partout soumis aux lois d’un développement rationnel ;
de même, les langues de cette famille semblent créées pour l’abstraction et la
métaphysique. Elles ont une souplesse merveilleuse pour exprimer les
relations les plus intimes des choses par les flexions de leurs noms, par les
temps et les modes si variés de leurs verbes, par leurs mots composés, par la
délicatesse de leurs particules. Possédant seules l’admirable secret de la
période, elles savent relier dans un tout les membres divers de la phrase ;
l’inversion leur permet de conserver l’ordre naturel des idées sans nuire à la
détermination des rapports grammaticaux ; tout devient pour elles abstraction
et catégorie. Elles sont les langues de l’idéalisme. Elles ne pouvaient
apparaître que chez une race philosophique, et une race philosophique ne
pouvait se développer sans elles.
FIN de CITATION
gAZi bORAt