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Commentaire de FlorenceM

sur Lynchage, vous avez dit lynchage ?


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FlorenceM 20 octobre 2009 14:57

A lire vos réactions avec quelques jours écoulés, je constate que la situation a empiré.

Que sous prétexte que demain sera pire qu’aujourdhui, il ne faudrait pas attacher d’importance aux détails ?polanski, mitterand et jean...des détails ?
 
Annie, je n’ai pas attendu Polanski pour manifester mon indignation face aux violences faites aux femmes aux pauvres, aux dominés, aux diverses politiques hypocritiques qui favorisent le mieux né. Et si moi je le fais là, j’accorde aux autres la même sincérité sans les ranger dans le fourre tout de la foule lyncheuse assoiffée de vengeance

Il faudrait donc rien fdire quand l’énormité du passe-droit et de l’imposture nous offre une tribune, comme un appel d’air. 
Si un prostitué thai tuait un client, ce serait bien qu’on en profite pour expliquer les réalités de la prostitution mais on nous accuserait de profiter d’un fait divers biensur...

Le problème c’est que c’est jamais le moment de parler de viol et de prostitution, 
ah non pas à chaud, à non c’est trop passionné là, faut de recul ,
ah non on ne nous dit pas tout, ah non la victime a retiré sa plainte,
ah non qui je suis pour juger, ah non c’est vieux, ah non c’est loin
ah non il y a pire ailleurs, 
ah non pendant ce temps là sarko prepare le debut de la faim

Après on en parle jamais, alors pour une fois, on devrait se gêner ?

et pourquoi s’en prendre à lui ?
Ben, chère Annie, c’est assez simple : parce qu’il s’est imposé à nous, et de face
en parlant à notre place (que la france entière soutenait polanski il disait)
que quand quelqu’un m’agresse, oui pour moi ce gouvernement comme ce Mittérrand m’agresse par son imposture et ses mensonges calculés, 
quand quelqu’un m’agresse donc, j’attrappe ce que je peux et si c’est la manche et pas la tête,
ça fera toujours un bras armé en moins à la sarkosie.

Pourquoi on s’en prend à Jean le pauvre, on lui fait porter le chapeau...
ben pareil il resterait à sa place sur son banc d’écolier, mais non il se désigne lui même comme cible.
et ce serait un bouc émissaire ?
l’opinion est le seul moyen de pression pour faire bouger les lignes...

norbert gabriel, je n’escamote rien de ce qu’il y a autour mais ça fait des années que des avis (je les comprends) comme Annie et le tien, théorisent sur le global sans pouvoir bouger un petit doigt devant la tache.
Vous avez l’air de prendre les autres pour des incapables d’analyser une situation dans son ensemble, c’est vous qui focalisez sur le particulier quand nous à travers un comportement on désigne son appartenance à une domination générale d’un clan.
si quelqu’un agresse une fille dans la rue, si tu raisonnes sur les raisons economico-sociales de cette agression et l’ampleur du phénomene et tout ce qu’i faudrait changer pour que ça arrive moins, en attendant que tu aies fini tes raisonnements la file aura eu le temps de mourrir 4 fois...plus généralement elle violée toutes les deux heures en france...
Que l’agresseur deviennent à tes yeux un bouc émissaire, faut-il que tu te fasses agresser pour que ton point de vue change ?
Agir local,penser global, oui et écrire d’où on est avec sa petite énergie de citoyen dont on se moque, c’est accepter de s’incarner dans ses limites et son impuissance face aux abus. Parler à partir d’un mental désincarné qui voit tout de loin et profite de son confort pour ne pas avoir à mettre le pied dans la merde mais après désigner les autres de lyncheurs, faudrait sortir de votre confort intellectuel de temps en temps.
le spectacle médiatique de F.Mittérrand ça n’amuse personne, c’est écoeurant même et c’est bien cet nécessité de le vomir, lui et ce qu’il repésente qui nous fait écrire ici.

sinon vous proposez quoi ? les manifs avec des banderoles ?super efficace....
des greves qui ne genent hélas que les usagers ? le pouvoir n’a jamais été inquiété par des thèses de sociologie, des écrits théoriques et des condamnations verbales.
Le pouvoir a peur de la colère de la rue, de la colère des paysans, des routiers,
de l’énergie rassemblée des bafoués, mais les postures intellectuelles aussi intelligentes soient-elles, c’est du vent pour lui.
On est un peu comme des baffés au milieu des émotions et on tape du pied pour arrêter qu’on nous piétine mais attendez qu’on se rassemble, que la breche apparaisse dans le mur du tout pouvoir.
On a commencé à défaire le mur de Berlin en partant d’une pierre...juste un détail de mur...





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