C’est toujours étonnant ces gens qui ne veulent pas voir les réalités en face et consacre leur temps à démontrer le contraire des évidences.
25 suicides FT c’est une monstruosité, un drame, comme chez Renault ou ailleurs.
Que ce soit statistiquement inférieur à la moyenne nationalr, on s’en fout< ;
25 personnes aui se suicident dont certaines sur leur lieu de travail, c’est inadmissible : cela représente des jours de souffrance, des nuits sans sommeils, des familles enfants, parents, frères, soeurs, oncles et tantes, cousine et cousine, amis et collègues, des centaines de gens malheureux.
Je trouve indécent de vouloir à tout pris relativiser ces donnes de souffrances et de malheurs et d’ergoter sur leur relativité statistique.
Alors les gens qui prétendent que c’est pareil dans toutes les entreprises, que les agents fonctionnaires de FT le méritent parce qu’ils sont privilégiés, que c’est tant pis pour leur gueule car ils sont pas sympas avec les clients, que comme tous les petits fonctionnaires ils foutent rien et s’engraissent sur le contribuable ou le cochon de payeur (je rappelle que pendant des années les bénérices de FT allaient dans les caisses de l’Etat), ces raisonnements qui visent à se voiler la face, à exprimer son agressivité contre tout et n’importe qui, je trouve cela indigne d’une citoyenneté digne de ce que l’humanité a de meilleur.
La première chose à faire est d’exprimer ses condoléances aux familles et amis des suicidés, à leurs collègues et de manifester de la compassion pour des gens dont la souffrance est une réalité indiscutable.
Il est certain que le suicide est multicausal, qu’il concerne les plus fragiles qui sont aussi les plus courageux (se donner la mort n’est pas facile) mais on ne peut inier qu’on passe à l’acte sous l’effet d’un facteur déclenchant.
La souffrance au travail est évidemment un facteur déclenchant du suicide.