nouvelle polémique !
Le chien de Nicolas Sarkozy nommé à la tête de la S.P.A
Une nouvelle tempête médiatique s’abat sur le clan Sarkozy suite à l’annonce de la probable
nomination à la tête de la Société Protectrice des Animaux de Galouzeau, le chien du président.
Après la polémique Jean Sarkozy, l’opposition n’a pas manqué de railler cette nouvelle preuve de
« népotisme ». Ce qui fait dire à Arnaud Montebourg : « Il n’y a plus aucune limite, on peut tout se
permettre, il n’y a plus de principes ni de règles. Ca n’a aucun sens, c’est la destruction de l’esprit
de la République ».
Galouzeau, un chien à l’image de son maître
Il faut dire que le profil de Galouzeau détonne dans le petit monde de la politique. Teckel à poil ras
de 4 ans, il est adopté par Nicolas Sarkozy après son triomphe du congrès de Versailles lors duquel
il prend la tête de l’UMP. Malicieusement prénommé Galouzeau par son maître ("Couché
Galouzeau !" déclenche l’hilarité des proches du président), il développe très jeune un instinct
politique fort en mordant des militants chiraquiens. Alors qu’il venait de commencer une formation
de chien policier (il a redoublé sa première année), son arrivée surprise à la tête de la S.P.A
constitue un tournant dans sa carrière.
L’UMP s’est bien sûr précipité pour défendre l’animal domestique des Sarkozy et répondre au procès
en incompétence et en favoritisme qui lui est fait. Frédéric Lefebvre est ainsi monté au créneau :
« Le procès d’intention qui est fait aujourd’hui à Nicolas...à Galouzeau Sarkozy est détestable. Ce
débat sur sa soi disant inexpérience est tronqué, biaisé par une gauche haineuse. Je vous rappelle
qu’il faut multiplier par 7 l’âge des chiens pour avoir une équivalence. Ce qui lui fait 28 ans et non
4. Je suis fier que mon pays fasse confiance aux jeunes. » Patrick Balkany, député-maire UMP de
Levallois-Perret et ami du Président, est pour sa part enthousiaste : « Moi qui ai connu Nicolas
Sarkozy à 22 ans, il avait déjà beaucoup de talent. Et je peux vous dire que Galouzeau Sarkozy, à
28 ans, a peut-être encore plus de talent que n’en avait son maître à son âge. Il est affectueux,
ramène la balle, surveille parfaitement la maison, tend la patte. N’est il pas prêt à devenir député
de la majorité ? » Xavier Bertrand quant à lui a qualifié de « ridicule » les accusations de népotisme :
"Galouzeau Sarkozy ne doit sa promotion qu’à ses seuls talents. Quoi de plus légitime que d’être un
chien pour prendre la tête de la S.P.A ? Depuis la mort de Mabrouk, personne n’a plus de
compétences que Galouzeau. Le gouvernement aurait aussi pu choisir un enfant de l’assistance.
Jean-Luc Lahaye, vous auriez préféré ?". Effectivement. Dominique Paillé a lui estimé que la
politique était un « domaine dans lequel on reconnaît les talents indépendamment des règles
habituelles que sont les diplômes. Et puis pour l’avoir un peu fréquenté, Galouzeau a un flair
terrible ! ». Brice Hortefeux a tenu à donner de hauteur au débat et sortir de ces querelles
politiciennes : "L’important c’est que la race de Galouzeau soit pure. Et croyez-moi, ce n’est pas un
batard. Ce n’est pas comme les rotweillers de banlieue qui font régner la terreur. Les rotweillers,
quand y’en a un ça va, c’est quand y’en a plusieurs que ça pose des problèmes".
Malgré cette levée de boucliers de la majorité, la polémique a enflammé la presse du monde entier.
Et une question taraude l’ensemble des commentateurs. Après Jean Sarkozy à L’EPAD, Galouzeau à
la S.P.A, où s’arrêtera le clan Sarkozy ? Doit on s’attendre à voir Carla Bruni-Sarkozy atterrir à la
direction de l’Association des Sourds et Malentendants ?