Aussi approximatif et truffé d’erreurs que le début de la série.
Vous écrivez : « Une autre erreur fréquemment commise concerne la durée de l’effondrement proprement dit. Sur les images, on a l’impression d’un phénomène très rapide mais la poussière dégagée par la chute et la pulvérisation du béton cache la fin du phénomène. Heureusement, des sismographes de diverses universités et instituts répartis ont permis de quantifier assez précisément le phénomène : si on voit la chute se produire en 10 secondes, la durée totale de l’effondrement est en réalité plus longue, de l’ordre de 14 à 18 secondes (pour les Tours 1, 2 et 7). Le graphique ci dessous illustre bien le phénomène. Ces données sont disponibles publiquement, mais comme elles infirment la théorie des explosifs, les truthers n’y font pas référence. Une vue rare : on aperçoit le coeur de la Tour qui s’effondre avec un temps de retard sur l’extérieur. Ce qui anéantit l’hypothèse de la destruction contrôlée. »
Même bêtise que chez
Léon, même réponse : c’est
FAUX. Les FAITS sont que les images montrent une chute COURTE et que les données sismiques révèlent un phénomène puissant sur une période LONGUE, tandis que par ailleurs des images montrent des épiphénomènes : morceaux de coeur encore debout pour les Tours Jumelles et effondrement de la partie nord du toit-terrasse (
penthouse) pour la tour 7. Veuillez ne pas conclure prématurément et ne pas prendre vos HYPOTHÈSES pour des FAITS.
Concernant la tour 7, NOTRE explication découle directement de la technique de la démolition contrôlée : quelques instants avant de déclencher la séquence principale, les artificiers mettent en traction la structure du bâtiment en descendant légèrement les colonnes centrales, celles-là mêmes qui seront ensuite déclenchées les premières pour réaliser l’aspiration vers l’intérieur des matériaux. Pour la tour 7 cette mise en traction déstabilise le toit-terrasse, dont une partie s’effondre. Et voilà les faits expliqués. Concernant les Tours Jumelles, le fait que plusieurs colonnes du noyau (qui en compte 47) restent debout pendant quelques instants signifie simplement que le dynamitage d’une partie du coeur suffisait.
La « durée totale de l’effondrement (...) de l’ordre de 14 à 18 secondes » que vous mentionnez est donc FAUSSE également. La tour 7 par exemple s’effondre bien en 6,5 secondes et la durée que vous donnez elle celle de l’effondrement de la partie nord du toit-terrasse PLUS celle de l’effondrement de la tour elle-même PLUS le temps qui s’écoule entre les deux. Lorsque nous parlons de vitesse proche de la chute libre pour la démolition contrôlée, nous pensons bien sûr à l’effondrement PRINCIPAL du bâtiment, non à une durée élargie incluant les épiphénomènes qui peuvent avoir lieu avant ou après. Même remarque concernant les Tours Jumelles et votre ajout du temps pendant lequel plusieurs colonnes du noyau restent debout.
Vous dites que les noyaux se sont effondrés en
« retard » mais pour la tour nord au moins, le NIST a admis au contraire que le coeur s’est effondré le PREMIER. Il y a bien été obligé puisque les images montrent l’antenne, posée sur le coeur, descendre une fraction de seconde AVANT la tour (
vidéo,
décomposition image par image).
Une anecdote : non seulement nous ne cachons pas ces faits, contrairement à ce que vous prétendez, mais je me souviens avoir UTILISÉ l’argument de l’effondrement anticipé du toit-terrasse de la tour 7 lors d’une action à Paris il y a plusieurs années de cela, à une époque où M. Quirant avait encore du lait plein la bouche. Nous avions imprimé ces images et nous les montrions au public !
Dernier point, regardez votre capture écran de la tour Windsor et observez que l’effondrement de la partie acier n’est ni complet, ni vertical, ni symétrique !