Que les gouvernements aient le courage de dire la vérité aux Européens.
Voici la conclusion de la dernière étude de Natixis (page 12) :
Synthèse : quelle politique publique face à cette situation ?
Les gouvernements, au lieu d’annoncer une reprise cyclique normale, feraient mieux d’expliquer les difficultés :
• pertes irréversibles d’emplois sans, pour l’instant, la capacité à créer de nouveaux emplois en nombre suffisant ;
• contraction du commerce mondial et, pour la zone euro, risque d’appréciation de l’euro ;
• impossibilité de redémarrer le modèle de croissance soutenue par l’endettement ;
• nécessité, dans le futur, de passer à des politiques budgétaires restrictives ;
• accélération des délocalisations ;
• déformation du partage des revenus au détriment des salariés.
La réponse efficace à long terme consiste à créer des emplois nouveaux dans les secteurs pour lesquels les pays ont un avantage comparatif, mais il s’agit de politiques de long terme (innovation, développement des PME, réindustrialisation) dont l’efficacité est de plus incertaine.
A court-moyen terme, il faut malheureusement prendre acte de ce que le niveau de production et de revenu des pays européens va être durablement réduit (graphique 28).
Ceci implique de recalibrer les économies en fonction de ce nouveau niveau d’activité, d’où, inévitablement, réduction en conséquence des salaires, des dépenses publiques.
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=49177
En clair : Natixis prépare les esprits à un triple effondrement.
Natixis prépare le terrain pour :
1- l’effondrement du nombre de fonctionnaires recrutés
2- l’effondrement des dépenses publiques
3- l’effondrement des salaires.
Comment le peuple français va-t-il réagir à ce triple-choc ?
Les années qui viennent seront sanglantes.