Lisa Sion :« Selon un sondage, publié début janvier 91, 75% des Français pensaient que rien ne pouvait justifier une guerre contre l’Irak. Par contre quelques jours plus tard, ces mêmes Français approuvaient à 80% l’offensive militaire des alliés. Entre les deux que s’était il passé ? Une couverture médiatique massive qui présentait une « guerre courte et propre », dans laquelle les Occidentaux risquaient peu de pertes… » . Ne prendriez-vous pas les lecteurs, et au-delà les citoyens, pour des enfants　 ? En tenant pour acquis que c’est le commentaire qui forge uniquement leur opinion　 ? Regardez ici le manque de succès des islamistes du site　 ? Et pourtant ils sont souvent si drôles... de même les articles anti Sarkozy　 : de quoi assurer une longue vie politique à ce courant politique au vue de la façon dont ses contempteurs s’y prennent.

Le fait de comprendre qu’envahir un pays, contraindre ses habitants par la force à se soumettre, etc, n’y serait-il pas pour quelque chose dans ce revirement des sondages　 ? L’Irak avait envahit en août 1990 le Koweït pour l’annexer. Quelque soient les raisons et justifications de Saddam Hussein et ses erreurs d’appréciation, il est préférable pour l’ensemble des nations que ce genre de modifications de frontières ne se fasse pas par la force. La quasi unanimité onusienne en est la conséquence. Heureusement que le Koweït était aussi un petit pays riche en or noir, car sinon il aurait eu le sort des tchèques de 1938. Les générosités des politiques, en politique internationale, que ce soit des démocraties ou dictatures, ne se manifestent que s’il y a des intérêts à préserver et que les démocraties soient prêtes à en payer le prix. Pour les dictatures avides de grandir, ‘’’c’est autre chose　 : ce qui est à toi est négociable, ce qui est à moi je le garde’’’. Loi de nos histoires. De ce fait, on peut comprendre certains peuples et leurs dirigeants de n’avoir aucune autre confiance qu’en leurs propres moyens de se défendre. Car pleurer sur des vaincus et sur leurs faiblesses ne les ressuscitent jamais.

Vous avez également écrit　 : « 　« 　« 　Le mur a fini par tomber parce que ce n’était finalement qu’une odieuse mascarade politicienne　 »　 »　 » Qu’est-ce que vous voulez dire par là　 ? L’amour et le besoin de liberté des allemands de l’est étaient tels, qu’aux premières occasions de fuir cet enfermement dopé au marxisme léninisme le plus obtus (aux stéroïdes et aux anabolisants pour les sportives), ne pouvait qu’aboutir à ce résultat. Le bain de sang rêvé par Honecker n’a pas eu lieu grâce à la sagesse de M. Gorbatchev. Leur révolte était-elle légitime selon vous　 ?

Bien cordialement. Namaste. DACh