Merci pour votre contribution.
En effet le premier apprentissage du NON doit se faire très tôt à la maison. Traditionnellement la psychanalyse énonce que cet apprentissage est du role du Père.
La Mère incarne le OUI de par l’allaitement et la fonction nourricière.
Le Père sera la première limite « extérieure » rencontrée par l’enfant, ne serait-ce que dans l’amour que le bébé voue de façon exclusive à sa Mère : il se heurte dans cette exclusivité à son Père.
D’autre part pour la raison nouricière et fusionnelle que j’ai énoncée précédemment, (et qui est probablement un archétype), le traitement du NON sera différent suivant qu’il sera prononcé par la Mère ou par le Père.
Il en reste par la suite quelque chose, puisque d’une façon générale, l’Homme et la Femme ne traitent pas le NON de la même façon. Probablement que les caractéristiques sexuelles influencent effectivement le traitement du NON. je pense qu’il y aurait des pistes de recherche, à fouiller.
Il faut savoir que le NON sera le premier apprentissage de la LOI.
C’est probablement cet aspect du problème qui est en train de faire péter les plombs à un des commentateurs...
La civilisation est entrée dans l’Histoire par le NON.
Ceci est plus ou moins visible dans toutes les civilisations, cependant dans le judéo christianisme s’est particulièrement remarquable.
Tout commence avec les dix commendements. Le Décalogue est une série de Non. Chaque NON n’est pas un “Non” qui seulement interdit, mais un “Non” qui, du fait d’interdire, autorise et ouvre à du possible.
Je n’ai pas inventé cette interprétation, elle est généralement admise.