@Allrightje-veux-avoir -le- dernier -mot
Ce que vous dites est merveilleux : mettre la qualité des fauteuils d’un employé de bureau au même rang que des ouvriers qui désamiantent sans masque en terme de problème de santé publique, fallait le faire !!!
J’’AI DONNE DES EXEMPLES DE RISQUES AU TRAVAIL ET DE MALADIES PROFESSIONNELLES. DEMANDEZ A LA SECU COMBIEN COUTENT LES SCOLIOSES ? LOMBALGIES TENDINITES DEPRESSIONS CHEZ LES COLS BLANCS
Idem
pour le fauteuil « ergonomique » rangé au même rang d’utilité que la
combinaison des travailleurs du nucléaire. Arrêtez bon sang, vous vous
enfoncez !
Voilà qui illustre parfaitement pourquoi cette « interview » m’a choquée : les disproportions des exemples donnés avec le sujet abordé.
CHAQUE SOUFFRANCE EST SUBJECTIVE CHAQUE DOULEUR EGALEMENT ET C’EST POURQUOI DANS LES HOPITAUX ON EVALUE LA DOULEUR AVEC UNE ECHELLE EN DEMANDANT AU PATIENT LUI MEME DE SITUER SON NIVEAU DE DOULEUR
IL FAUT ETRE INHUMAIN POUR SE PERMETTRE DE JUGER DE LA DOULEUR ET DE LA SOUFFRANCE D AUTRUI
LA TOLERANCE A LA SOUFFRANCE ET A LA DOULEUR SONT DES ELEMENTS SUBJECTIFS
IL FAUT SAVOIR ENTENDRE CE QUE LES GENS DISENT ET SAVOIR OBSERVER LEUR COMPORTEMENT AVEC LA PLUS GRANDE OBJECTIVITE POUR RESOUDRE LES PROBLEMES
TOUTE PAROLE CONTIENT UNE PART D AUTHENTICITE QUE LES DIRIGEANT DEVRAIENT PRENDRE EN CONSIDERATION DANS L INTERET DE L ENTREPRISE COMME DE LA SOCIETE
Quant aux exemples dont vous parlez, ça dénote encore et toujours une certaine mauvaise foi :
- les cimentiers qui lissent le béton à main nues :
j’étais conducteur de travaux dans le BTP avant et je peux vous assurer
que je n’ai jamais vu une telle chose ! Encore une fois, on prend un
exemple extrême qui ne doit se produire qu’extrêmement rarement chez de
petits artisans indépendants et on l’établit en tant que vérité
générale...
CE N EST PAS PARCE QUE C EST RARE QUE CA N EXISTE PAS. JE L AI VU DE MES YEUX EN PLEINE RUE AU YEUX DE TOUS
- les ouvriers qui désamiantent sans masque : ici, le patron prendrait de tels risques pour ses fesses que j’ai franchement du mal à y croire. De nos jour, les travailleurs de l’amiante sont encore plus surveillées que les travailleurs du nucléaire ! C’est d’ailleurs pour ça qu’on envoit nos vieux porte-avions plein d’amiante en Inde... (et, je vous vois venir avec vos gros sabots, je ne dit pas que c’est une bonne chose !)
IDEM. JE L AI VU L ANNEE DERNIERE DANS UN PETIT CHANTIER RUE DES PYRENEES GRÄCE A MA CHIENNE QUI EST ENTREE DANS L IMMEUBLE ATTIREE PAR LA BOUFFE DES OUVRIERS J AI TOUT DE SUITE RECONNU LES FLOCONS D AMIANTE QUI JONCHAIENT LE SOL ET JE N EN REVENAIS PAS CAR COMME VOUS JE PENSAIS QUE LE DESAMIANTAGE ETAIT REGLEMENTE
J EN AI PARLE AVEC CES OUVRIERS QUI M ONT DIT QUE LEUR PATRON REFUSAIT DE LEUR DONNER UN MASQUE. ILS ETAIENT TOUS ETRANGERS DONC VULERABLES ...JE L AI SIGNALE A L INSPECTION DU TRAVAIL...
- les ouvriers sans harnais sur les échafaudages : on
voit que vous n’allez certainement pas souvent sur le terrain car les
échafaudages comportant des lices et sous lices (une rembarde quoi, et
il y en a sur tous les échafaudages), ne nécessitent pas de port de
harnais (sauf cas d’échafaudage mobile, ce qui est rare). Il n’est donc
pas anormal de voir des ouvriers sur les échafaudages sans harnais.
D’autant plus qu’un harnais peut s’avérer plus dangereux dans de
nombreux cas de figures, car la longe traine très souvent dans les
jambes, augmentant le risque de chute en se prenant les pieds dedans.
Donc quand on peut se passer du harnais (lorsqu’on est sur un
échafaudage sécurisé), mieux vaut le faire !
TOUS LES DIX ANS MON IMMEUBLE EST RAVALE PAR ECHAFFAUDAGE MOBILE. C EST RARE MAIS CA EXISTE.
Et pour terminer : je n’ai jamais prétendu que la souffrance au travail était indispensable. Vous avez vraiment l’art de faire dire aux gens ce qu’ils n’ont pas dit...
RELISEZ VOUS ET REGARDEZ VOUS DANS UN MIROIR
Et si vous croyez que les conditions de travail sont si mieux de l’autre côté de la Manche ou de l’Atlantique, et bien, allez-y ! Il y a des pours, mais il y a également des contres : ça dépend franchement de la sensibilité de chacun et je connais nombre de contre exemples.
POUR ET CONTRE SONT INVARIABLES ...
J AI FAIT DE LONGS SEJOURS DE PLUSIEURS MOIS AUX US ET JE CONNAIS DES GENS QUI Y TRAVAILLENT AINSI QU AU RU ;
BIEN SUR QUE RIEN N EST PARFAIT NULLE PART MAIS IL S AGISSAIT DES RELATIONS HIERARCHIE/SUBORDONNES CHEZ LES COLS BLANCS
UN EMPLOYE DE LA RATP ME DISAIT RECEMMENT QUE MEME DANS CETTE ENTREPRISE QUI AVAIT UNE EXCELLENTE REPUTATION DE MANAGEMENT RH ON DIVISAIT LES EQUIPES ET QUE POUR ISOLER LES GENS ON AVAIT ETE J USQU A SUPPRIMER LES POTS DE DEPART...JE VOUS L ACCORDE CE N EST PAS MORTEL MAIS C EST UN EPIPHENOMENE DE LA DEGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL
D AUTRE PART POINT N EST BESOIN DE QUITTER LA FRANCE
SAVEZ VOUS QUE LES AMERICAINS SONT LES PREMIERS CREATEURS D EMPLOI EN TANT QU INVESTISSEURS SUR NOTRE TERRITOIRE ? VOUS POUVEZ FAIRE UNE EXPE CHEZ EUX SANS TRAVERSER L ATLANTIQUE....
28/10 10:22 - Alright
C’est bien ce que je pensais... Malheureusement, je ne suis pas (plus) parisien. On vit (...)
28/10 09:50 - pigripi
Pourquoi le BHV ? parce que c’est un lieu public et pas trop loin de chez moi. (...)
28/10 09:46 - pigripi
le BHV historique, bien sûr ! à Paris... Vous avez déjà été éclairé par le rayon luminaire. (...)
28/10 09:12 - Alright
Vous êtes quelqu’un de joueur ; tant mieux, moi aussi. Cependant, je dois être naïf mais (...)
27/10 18:51 - pigripi
@Allright, on y va ? Détrompez-vous, vous ne m’avez pas énervée comme vous (...)
26/10 18:37 - Alright
Pour finir le débat sur une note positive, voici un article qui me semble intéressant sur le (...)
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