Puisque vous vous excusez, excusez-moi de vous répondre. que non seulement je n’arrêterai pas mais qu’en plus, vous le sage, me semblez être atteint - je vous le dis avec autant de gentillesse que vous - de mitridatisation. Vous ne semblez pas lire que je ne fais d’article que lorsqu’il y a un fait nouveau. En l’occurrence il s’agit des 15 jours de vacances pris par Sarkozy. Quant à ma défense contre certains que vous trouvez minable, le score de ma réponse suffit à vous répondre (en tête de tous les commentaires). Vous n’avez pas dû lire tous les commentaires car certains prennent ma défense et le score de l’article ( 73 % à cet instant) ne me semble pas prouver vos dires, bien que je sache qu’ici l’antisarkozisme facilite bons votes. Vous vous servez de faux éléments donc pour accréditer votre thèse.
Enfin permettez-moi de vous dire que l’opposition c’est de contrer chaque argument ou chaque fait de son adversaire sinon c’est lui laisser le droit, chaque jour, plusieurs fois par jour, par d’innombrables voix : Copé, Bertrand, Lefebvre, Fillon Devedjian, Balkani, Sarkozy (Jean pète & fils), Douilet qui s’y met, enfin une palanquée qui quotidiennement nous saoulent, et vous, le bon samaritain, celui qui est sage et sait se contenir, en fait acceptez ce déséquilibre inimaginable entre les paroles et faits du pouvoir et un article de mon côté à chaque fait nouveau. De l’autre côté de la barrière cela ne vous gêne pas que dix, vingt hommes politiques répètent la même chose sans qu’aucune parole de l’un se distingue de celle de l’autre. Par exemple que Jean Sarkozy est légitime. Combien de fois par combien de personnes ? Et ensuite qu’il est mâture et courageux, la même litanie répétée par tous les caciques, plusieurs fois par jour, plusieurs fois de suite. Cela ne vous gêne donc pas que Sarkozy ait parfois jusqu’à 4 ou 6 articles dans le Figaro, qu’il réquisitionne la télévision plusieurs fois et bloque toutes les chaînes pour ses discours, et vous venez me donner des leçons ?
Vous croyez en fait détenir cette vérité du gentil qui ne parle que lorsque sa parole pèse car il est si mesuré et si compétent qu’il modère sa parole et l’économise. Une parabole des Evangiles vous convient : la poutre et la paille. Vous critiquez la paille de mes articles et accepter la poutre, le déluge de parole de Sarkozy.
En fait vous ne captez même pas que tous mes articles s’ils ont une même cible n’existent que par un fait nouveau. Cela le comprenez vous ? Un fait nouveau. Au lieu de vous effarez que le tas d’immondices des faits et gestes de Sarkozy croît de jour en jour et de comprendre qu’à chaque dépôt d’ordure il faut le dire, vous faites comme le malade qui casse le thermomètre et l’accuse de la montée de fièvre. Vous faites la même chose en me demandant de ne pas relever chaque fois que le fumier a pris un mètre de haut de plus car vous préférez à la fois restez aveugle et sourd et surtout vous faites partie de ces gens-là qui se flattent de leur modération. En fait ce n’est qu’orgueil.
Lisez donc l’autre article de Philippe sage il l’explique bien et allez lui dire que non il ne faut pas de commentaires et qu’il vaut mieux s’habituer au poison. Excusez-moi mais j’ai le droit et le devoir de crier chaque fois que Sarkozy me marche sur le pied. Et quand il dit qu’il travaille jour et nuit et que les autres font des commentaires et que lui agit quand il prend 7 semaines de congés, il me marche sur les pieds.
Souffrez en silence, acceptez l’inacceptable, portez vos fers, cela vous regarde.
En fait vous n’avez même pas compris le fond de l’article, vous n’avez relevé que l’aspect anti-sarkosiste sans en voir le fond, le profond fond qui est que Sarkozy ne travaille pas pour la France, ce que j’ai pris la peine de démontrer. Et vos trouvez cela inutile et léger. Je ne peux rien pour vous. J’ai été giscardien mais ne fais jamais parie d’une meute. Giscardien et libre. Cela nous rassemble pour le vote passé mais pas forcément pour la vue de la vie.
