La question d’identité est une affaire intime qui concerne chacun et qui se tisse au plus profond de soi au fil des générations. Vouloir demander aux députés de définir par la loi ce qu’est l’identité nationale est ridicule.
L’identité nationale est portée par un peuple, jamais par la géographie. C’est ce lien invisible qui fait qu’on se sent partie prenante d’une communauté. En tchécoslovaquie par exemple les sudètes ont été persécutés et déportés en masses. Bien que citoyens tchèques, ils se sentaient allemands et considérés commes tels par le pouvoir en place. Leur identité nationale était allemande. On pourrait parler aussi des arméniens. L’identité n’est pas figée mais elle évolue lentement au cours des siècles.
L’auteur fait l’erreur commune, propagée par les maîtres à penser mondialistes depuis une trentaine d’années, de confondre « français » et « citoyen de la république française ». Les deux étaient inséparables avant la vague d’immigration enclenchée par Valéry Giscard d’Estaing. C’étaient les français qui habitaient en France. Au jour d’aujourd’hui, s’il est possible de faire la confusion quand il s’agit de délivrer un permis de conduire, il est par contre impossible de la faire lorsqu’on parle d’identité nationale.
Il n’y aura jamais d’identité nationale partagée au sein d’un groupe hétéroclite de populations qui n’ont en commun que la même administration de tutelle.
Le plus grave est qu’aujourd’hui sont arrivés au gouvernement des personnes francophones qui n’ont aucune sensibilité française. On pense à Sarkozy pour qui il a été évident d’imposer aux français le droit du sol, donnant notre citoyenneté à n’importe qui naissant par hasard sur le territoire, par exemple à Mayotte ou en Guyanne. On pense encore à JF Copé, de père roumain et de mère algérienne qui nous propose l’arabe au lycée et la suppression de l’enseignement de l’histoire de France dans les écoles. Cela ne le dérange absolument pas. N’ayant pas la même histoire que la nôtre, que celle des français disparaisse ne lui fait ni chaud ni froid. Cela ne provoquera chez lui aucune blessure profonde. Ayant une mère algérienne, il est normal pour lui de considérer la langue arabe en France sur un pied d’égalité avec le français que parlent les autres.
Ces deux exemples montrent une fois de plus que la vie privée est indissociable de la vie publique. Dés qu’on prend le pouvoir on fait passer des lois correspondant à ses valeurs personnelles, issues de son vécu et de ses pulsions profondes. C’est pourquoi les français ne peuvent être défendus que par des dirigeants issus de leur communauté, qui pensent français et qui partagent la même histoire que la nôtre.
Français et citoyen français ne sont plus synonymes.
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30/12 14:05 - f_p_
Suite aux trop nombreux « dérapages » de ministres à qui ce « débât » permet de lâcher le fond (...)
04/11 11:03 - zinia
Un pseudo-« débat » censuré. Ainsi que celles de nombreuses personnes (cf. Libération), ma (...)
03/11 15:13 - Baptiste L
J’ai proposé une lecture du débat sur l’identité nationale sur mon blog : (...)
03/11 00:21 - tkovacs
Ce n’est peut être pas sans intérêt : l’édition de mon livre vient de se (...)
28/10 14:01 - lisca
@ l’auteur Du travail, de l’application mais on sent que vous avez aux pieds les (...)
28/10 13:59 - lisca
Merci Internaute de batailler avec l’intelligence au milieu de ce paquet de conformistes (...)
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