Si on en croit les courbes démographiques, le chômage sera bientôt remplacé par les retraités. Il y aura bien une population active réduite, mais pas spécialement de chômage.
En matière économique, il s’avère surtout qu’aujourd’hui, et ce point semble être suggéré dans la conclusion, c’est l’intégration du travail dans la société qui est à repenser.
Du travail à faire, il y en a. Mais personne ne veut le payer (Aménagement du territoire, services à la personne, dépollution...). Mais notre pays est à l’abandon, et tout travail effectué n’a pas encore aujourd’hui une optique « durable » : Juste un rapport qualité prix que le payeur doit estimer satisfaisant.
Les cadres moyens n’ont plus de secrétaires ? Mais le citoyen lambda n’a plus personne au guichet de renseignement ou pour lui vendre un ticket de train. Il n’a plus de pompiste, moins de docteurs et d’infirmiers, moins d’armée (mais là, personne ne s’en plaint pour l’instant parce qu’il y a trop de policiers)...bref, chacun doit se débrouiller ou payer cher à chaque fois qu’il consomme du travail d’un autre.
Repenser le travail, mais surtout le relocaliser, pour recréer le tissu social, c’est une solution, à condition de savoir que l’emploi à vie est terminé.
La frilosité même de l’actif est cause de son exploitation, et dégage de grosses marges pour ceux qui revendent son travail.
Les impôs sur les petites sociétés sont indécents, ce qui profite aux grosses qui d’ailleurs prennent des sous-traitants précaires pour ne pas elles-mêmes « s’alourdir ».
L’auto-entrepreneur, avec des systèmes collectivisés de recherche de marché, peut être une solution de travail à la demande.
Mais ces associations peinent à exister, et pour l’instant, tant que la confiance ira « aux plus gros », et que ceux-ci paieront leurs employés au lance-pierres, tandis que les indépendants devront faire des journées de 14 ou 15 heures pour payer leurs charges, il y aura du chômage.
Il faut tout repenser
- le travail dit régalien, qu’il soit local ou national
- recréer le tissu social en favorisant encore plus la micro-entreprise et en créant ces structures de concentration des offres de micro travail/marché.
- ne plus permettre à l’économie des marchés financiers de s’en prendre à l’économie réelle
-Recréer une banque d’état réellement compétitive qui amène les autres
acteurs à s’aligner sur des tarifs équivalents et des services
réellement dans l’intérêt de leurs clients
et certainement plein d’autres choses, qui encouragent plus l’émulation que la concurrence acharnée. Mais je ne suis pas économiste