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Commentaire de Lisa SION 2

sur Colonialisme, pillage et exotisme


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Lisa SION 2 Lisa SION 2 29 octobre 2009 18:46

Bonjour,

je viens de lire tout l’article et le fil, et il en ressort un caractère relativement compassionnel.

Je souhaiterais apporter deux chiffres qui devraient permettre de comprendre le pourquoi tant d’années de soutien pour rien : 400.000.000.000 de dollars, c’est le chiffre d’affaire de la pub de par le monde...le huitième de ce chiffre suffirait à multiplier par deux le revenu de tous les pauvres.

Mais surtout depuis 1900, 20 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés :


- en 1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo


- en 1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria


- en 1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie


- en 1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar


- en 1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar


- en 1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad


- en 1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria


- en 1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville


- en 1977 : Teferi Bante, président de la rép. d’Ethiopie


- en 1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d’Egypte


- en 1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia


- en 1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso


- en 1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores


- en 1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia


- en 1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d’Algérie


- en 1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi


- en 1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi


- en 1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda


- en 1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger


- en 2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép. du Congo-Kinshasa.

Cela suffit à expliquer qui se cache derrière le masque de la « démocratie à l’africaine » et le coup de pied dans la fourmilière que mériterait de donner la justice et la presse française, si elles étaient libres, au regard du procès de l’Angolagate...


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