« Sisyphe, c’est assez curieux : on vous a connu intéressant, d’une conversation agréable, et vous voilà hargneux, arrivant comme un cheveu sur la soupe pour attaquer comme un Shawford ou un Calmos des gens avec qui vous sympathisiez... Soit vous avez bien changé, soit vous cachiez bien votre jeu. » (renève)
Marrant, j’ai eu droit au même discours.
« ostracisme dogmatique méprisant et injurieux » dites-vous ? Mais c’est exactement la conduite des Philou, JL et autres, qui n’ont de cesse que de porter le fer contre nous parce que nous stigmatisons leurs délires et qui passent leur temps à écrire « vous mentez, prouvez-moi le contraire ». (renève)
Savez-vous pourquoi un boiteux du corps inspire la compassion, alors qu’un boiteux de l’esprit est haïssable ? C’est parce que le second dit que ce sont les autres qui boitent.
Voyons ce qu’il en est : sur nombre de sujets, nous avons eu, eux et nous, le même discours. Et voilà que sur deux sujets, nous divergeons. Nous pourrions polémiquer, sans haine. Au lieu de cela on en vient rapidement aux insultes. Est-ce à dire que toute le monde boîte ? Je ne crois pas. En revanche une chose est sûre : l’un au moins boîte.
Peut-on savoir lequel boite ? Oui, accrochez-vous.
Il faut trouver un critère qui ne soit pas réversible. Renève soutient que notre stratégie consisterait à dire : « vous mentez, prouvez-moi le contraire ». Je crois que voilà une base de réflexion « non réversible ».
En effet : celui qui dit détenir la vérité ne saurait prouver qu’il ne ment pas, puisque ce ne serait plus la même version. Tout ce qu’il peut dire c’est : voilà ma version, voilà mes preuves, vous y croyez ou vous n’y croyez pas, ce n’est pas mon problème, point barre. Au lieu de cela la stratégie des tenants de la VO consiste à dire : « vous dites que nous mentons, prouvez le en nous donnant une version des faits qui soit plus crédible que la notre » et ce faisant, ils retournent la charge de la preuve.
Mais au lieu de reconnaître les choses comme elles sont, à savoir qu’ils retournent la charge de la preuve, ils disent que c’est nous qui retournons la charge de la preuve en nous accusant de leur dire : « vous dites que nous mentons, prouvez le ». Autrement dit ils tordent deux fois la vérité, l’ordre des choses.
Je crois que l’on peut conclure : celui qui boîte est celui qui ment et réciproquement, et renève ment en employant une formule menteuse : Renève ment par procuration.
Et avec lui, tous les autres qui sont de ce fait haïssables et haïs.