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Commentaire de joelim

sur Deux fichiers de plus, pas très légaux mais bon...


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joelim joelim 29 octobre 2009 20:52

Je pense qu’on peut rester dans la légalité et dans la non-violence, tout en étant fortement critique, et influer sur l’émancipation de ses concitoyens. 

Par exemple, Gandhi était ainsi. Il n’obéissait pas à l’arbitraire, et il a réussi (bon, sa 1ère et principale tâche). Les notions de République, de démocratie, de liberté, d’égalité et de fraternité, avec tous leurs corollaires (qu’il resterait à développer), sont des axiomes de base suffisants. 

Critiquer de manière convaincante est déjà agir. Un but efficient pourrait être de convaincre ceux qui se trompent, ceux qui se leurrent, et principalement ceux qui sont le plus opposés aux idéaux de notre république, à commencer par les ultra-libéraux mondialistes et leurs sbires de la grande presse. Certes beaucoup sont irrécupérables, mais le combat argumentatif est la seule force de changement durable. Ou alors qu’on m’en cite d’autres. Des efficaces, donc non-violentes. En effet, la moindre violence est, outre qu’elle soit condamnable en soi, favorable au paradigme des discours de Sarkozy. Ce dernier n’attendant que çà pour tenter de remonter du fond de la piscine où il a lui-même sauté. La population est du côté de l’ordre quand certains de leurs concitoyens dégradent leur environnement. Quoi de plus normal ! Idem quand ce sont les forces de l’ordre qui bousculent des manifestants paisibles (tel qu’à Strasbourg cette année).

Certes notre prose est publique, et même peut-être lue avec attention, sur nos propres deniers (ce qui en deviendrait doublement scandaleux), et sans une aucune espèce d’utilité bien sûr.

Mais l’important est d’être dans son bon droit et d’avoir des raisonnements cohérents et utiles. Laissons aux autres les raisonnements et les actes incohérents. 

Il y a un festival en ce moment, à tel point qu’ils vont finir par se rendre compte qu’ils sont les seuls responsables de leur discrédit. La cohérence entre les discours et les actes n’est pas un paramètre secondaire du bon sens français.

Les gens voient cela, le bon sens est dieu merci encore partagé par le plus grand nombre, et, donc, la démocratie finira sans doute par nous préserver de cette idéologie, non assumée car non-dite, de la France à deux vitesses : celle des paillettes et celle du tout-venant.


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